Thomas Siniecki, Media365 : publié le vendredi 24 janvier 2025 à 23h38
La descente en National, à ce rythme, ne va plus devenir une éventualité mais bien une réelle probabilité.
Et de sept défaites consécutives (toutes compétitions confondues) pour le Stade Malherbe de Caen, encore battu 1-0 à domicile - c'est la troisième fois de suite -, cette fois par Guingamp alors que les Normands ont pourtant dominé face à ceux qui s'emparent de la troisième place du classement vendredi soir. C'est Alex Moussounda, pourtant une recrue, qui a commis l'erreur grossière du soir amenant le but adverse. Quelques supporters excédés et cagoulés ont envahi la pelouse alors que les joueurs visiteurs étaient encore à l'autre bout du terrain, en train de saluer leurs propres fans. Tout est vite rentré dans l'ordre, mais ça démontre bien la situation toujours plus affreuse dans le Calvados, où le clan Mbappé est aux abonnés absents après avoir pris les commandes cet été.
Baltazar : "Personne ne peut lâcher, je ne l'accepterai pas (...) Si je sens que je suis le problème, je serai le premier à parler avec la direction"
"Dans le contenu, ils font un bon match, mais une équipe malade n'est pas toujours bien payée, synthétise le gardien guingampais Enzo Basilio (sur beIN SPORTS). Ils manquent de réussite, mais c'est cohérent dans ce qu'ils proposent." Sauf que les Caennais, avec la victoire d'Ajaccio dans le même temps à Rodez (1-2), comptent désormais six points de retard sur la seizième place...
Le coach portugais Bruno Baltazar, successeur de Nicolas Seube qui fait largement pire que l'ancien joueur puisqu'il a perdu absolument tout, est frustré : "On a fait un bon match, on se crée des occasions et on est agressifs à la perte du ballon... On est malades, on essaie de trouver le remède et on continue à travailler. Dans notre position, émotionnellement, c'est difficile d'accepter un but comme ça, mais c'est la vérité du match. Je crois seulement au travail et personne ne peut lâcher, je ne l'accepterai pas. Tout le monde doit rester concentré et engagé." Et tel Roberto De Zerbi début novembre à l'OM, il est prêt à se sacrifier : "Si je sens que je suis le problème, je serai le premier à parler avec la direction. Bien sûr que si je continue comme ça, la vérité du football est simple : un entraîneur sans résultat est le problème et sa tête sera la première à être coupée. Ça ne m'inquiète pas, je suis focalisé sur le travail."