Thomas Siniecki, Media365 : publié le lundi 03 février 2025 à 10h26
Le réveil est urgent pour le club dirigé par le clan Mbappé depuis le mois de septembre, un échec terrible.
Tout va de mal en pis au Stade Malherbe de Caen, qui n'avait plus été dernier de Ligue 2 depuis plus de 20 ans, exactement en août 2003. Ce n'était alors qu'après cinq journées de championnat, cette fois il y en a 21 de passées et les Normands comptent sept points de retard sur le Red Star, seizième et virtuel barragiste en fin de saison (face au troisième de National) - et huit points sur Rodez, quinzième. Giflés 3-0 à Troyes samedi, ils ont concédé une septième défaite de rang, une huitième si on intègre la Coupe de France et l'élimination à Guingamp (2-1).
Baltazar : "J'y crois encore, je ne lâche pas"
Pour Bruno Baltazar, l'entraîneur portugais dont on se demande toujours de quel chapeau il a été sorti pour remplacer Nicolas Seube au coeur des fêtes de fin d'année, c'est le cinquième revers de suite avec un seul but marqué pour huit encaissés. "Ma fierté est un peu touchée, pas ma confiance. Si je suis le problème, ce sera facile de trouver un accord avec moi, mais j'y crois encore. Je ne lâche pas." Un discours déjà prononcé à l'issue de la défaite précédente...
Dans l'immédiat, l'urgence est de tenter de profiter au mieux du marché hivernal qui se clôture lundi soir. Le milieu offensif Samuel Grandsir arrive en voisin du Havre, où il n'a joué que six bouts de match cette saison, tandis que le latéral gauche Jules Gaudin est prêté par le Paris FC où il n'entre plus dans les plans depuis trois mois. Après le défenseur Alex Moussounda, le milieu offensif Yassine Benrahou et l'ailier D'Avila Ba Loua, ça fait cinq arrivées pour Malherbe qui réalise son plus important recrutement depuis dix ans lors d'un mois de janvier. Face à Dunkerque lundi prochain, dans une ambiance qu'on imagine toujours plus délétère à D'Ornano, il faudra bien ça pour au moins arrêter de perdre.