Thomas Siniecki, Media365 : publié le vendredi 26 mai 2023 à 23h48
Les Girondins sont en très fâcheuse posture, en seulement quelques dizaines de minutes, puisque les voilà virtuellement hors des deux premières places de Ligue 2 qui mènent à l'élite. Il reste une branche, celle de la dernière journée.
Le monde s'écroule pour Bordeaux. Pas encore totalement, mais en bonne partie, après la défaite à Annecy (1-0) qui contraint les Girondins à laisser la deuxième place à Metz au plus mauvais des moments, c'est-à-dire à une journée de la fin du championnat. "C'est dur à encaisser", s'étrangle presque le défenseur Yoann Barbet (sur Prime Video). "On est passés à côté de notre début de match, puis on a été un peu maladroits en seconde période. Ce n'est pas fini, on ne va rien lâcher, il nous reste encore un match devant 42 000 spectateurs... On sait ce qu'il nous reste à faire. On est touchés, mais pas morts. Jusqu'à la dernière minute, on ne sait jamais, on fera peut-être un exploit. On va tout donner." Son entraîneur David Guion demande lui d'ores et déjà à "ne pas s'éparpiller, rester centrés et hyper concentrés, il n'y aura aucune autre alternative que la victoire".
Les Girondins recevront Rodez, tandis que Metz accueillera Bastia - mais les Messins ont trois buts de plus que les Bordelais, +27 contre +24 à la différence de buts. "On doit être ensemble comme depuis le début, conclut le coach girondin (sur beIN SPORTS). On a toujours rebondi, nous nous sommes aussi nourris de ces échecs. A nous de le faire encore." A Metz, en revanche, son homologue Laszlo Bölöni est comme sonné par ce scénario incroyablement favorable, même si rien n'est encore définitif bien sûr. Et c'est, en toute logique, ce que l'expérimenté technicien roumain souligne immédiatement : "Tout est possible en football. Tu peux être content, mais n'importe quoi peut arriver. On a fait un effort terrible dans un championnat extrêmement fatigant, on attend la suite avec émotion." Et nous donc !