Thomas Siniecki, Media365 : publié le mercredi 15 octobre 2025 à 19h56
Les Bastiais ne joueront probablement pas la montée en Ligue 1, même si leur dirigeant continue de rêver à la quatrième place. L'urgence semble plutôt ailleurs.
Frédéric Antonetti, de retour aux sources en tant que directeur sportif de Bastia pour la deuxième saison de rang, invoque plusieurs difficultés pour expliquer le début d'exercice extrêmement compliqué des Corses, coincés à la lanterne rouge de Ligue 2 avec quatre points en neuf journées (à cinq points du seizième et barragiste Boulogne-sur-Mer) : un effectif privé de ses joueurs majeurs, des erreurs d'arbitrage, une situation financière exsangue... Cependant, il n'a pas d'autre choix que de comprendre la déception des supporters (pour Ici) : "On est tous déçus. Vous croyez que je ne suis pas déçu, moi ? Mais il faut rester unis. C'est dans la solidarité qu'on s'en sortira. Dans l'unité. Si le public continue à être exemplaire comme ça, on s'en sortira. Il faut savoir traverser les périodes douloureuses."
"On va s'en sortir, ça peut être dans deux mois ou dans sept ! Sept mois, c'est très long"
L'ancien coach rappelle avoir déjà vécu ce genre de situation et veut "profiter de cette expérience" : "Quand je suis venu, c'était mon ambition, et j'essaie tous les jours de le faire. Je savais qu'il allait y avoir des difficultés. Le problème, c'est que ça arrive en début de saison. Donc ça se voit trop. Si cette période difficile était arrivée en milieu de saison, ça se serait moins ressenti. Moi, je crois vraiment qu'on va y arriver. Il faut que tout le monde tire dans le même sens. Et pour le moment, c'est le cas. Mais ça va être long. Il va donc falloir avoir de l'endurance mentale."
En charge du recrutement, les questions s'amoncellent pour lui et ça paraît un peu logique. "Mais on ne peut pas faire ça sur un claquement de doigt, rabroue-t-il à nouveau. Moi aussi, j'aurais voulu qu'il y ait un milieu et un attaquant qui arrivent très vite. Il faut qu'on serre les dents. On va s'en sortir, ça peut être dans deux mois ou dans sept ! Sept mois, c'est très long, mais je suis prêt à souffrir et on doit tous l'être." Un discours qui tiendra peut-être quelques semaines encore, mais en fonction des résultats, peut-être pas beaucoup plus...














