Guillaume MARION, Media365 : publié le mardi 01 février 2022 à 22h45
Après avoir récemment insulté la commission de discipline, Christian Leca, le président de l'AC Ajaccio, a décidé de démissionner de ses différents postes au sein de la LFP.
Christian Leca a pris le taureau par les cornes. Environ trois semaines après avoir insulté les membres de la commission de discipline de la Ligue de Football Professionnel (LFP), via un communiqué, le président de l'AC Ajaccio a préféré devancer de possibles sanctions suite à ce fâcheux épisode. En effet, d'après L'Equipe, l'intéressé a choisi de quitter ses fonctions, lui qui avait des postes au conseil d'administration de la LFP et à la présidence du collège de Ligue 2. « Sur les conseils de mon avocat, j'ai en effet démissionné de ces deux fonctions. Avant que l'on me sanctionne et que l'on me retire ces deux charges, j'ai préféré me retirer », a expliqué l'intéressé au quotidien sportif, alors que son équipe reste sur un match nul contre Auxerre (0-0). Par la suite, Leca s'est exprimé sur ses attaques en lien avec la suspension d'Oumar Gonzalez pour une simulation contre Grenoble (victoire 1-0).
« J'assume tout ce que j'ai dit »
« Je maintiens ce que j'ai dit, même si au lieu de "xénophobie", le terme le plus approprié aurait été "corsophobie." J'assume tout ce que j'ai dit et je ne vais pas reculer. Je ne suis pas une girouette. J'ai reçu le soutien de tout le monde en Corse. J'ai eu des coups de téléphone de partout, sauf de certains de mes collègues de L2. Je le déplore. Mais bon, c'est comme ça... » Pour rappel, dans le communiqué de l'ACA, on pouvait notamment lire : « de là à penser que Monsieur Deneu (le nom du président de la commission de discipline de la LFP est mal orthographié) et son équipe font dans la xénophobie, il n'y a qu'un pas que nous n'hésitons pas à franchir. On fera tout notre possible pour honorer nos couleurs sur le terrain et contrarier les aspirations évidentes de la commission de discipline qui est à la justice sportive ce que Landru était à la condition féminine... »