Guillaume MARION, Media365 : publié le vendredi 04 mars 2022 à 23h50
Présent ce vendredi en conférence de presse, Pascal Dupraz, l'entraîneur de Saint-Etienne, a fait le point avant la rencontre importante dans la lutte pour le maintien dimanche contre Metz.
Gare aux vaincus à Geoffroy-Guichard. En effet, l'antre forézienne accueille ce dimanche 6 mars (à 13h) un duel très important dans la lutte pour le maintien entre Saint-Etienne (19eme) et Metz (18eme). Sur une bonne passe, malgré leur récente défaite face au Paris Saint-Germain (3-1), les Verts pourraient enfin sortir de la zone rouge ce week-end en cas de succès, lors de la 27eme journée de Ligue 1. De leur côté, les Messins, qui restent sur un nul contre Nantes (0-0), sont à la recherche d'une victoire en championnat depuis le 16 janvier dernier (1-0 à Reims). Une rencontre que Pascal Dupraz a visiblement hâte de disputer. « La semaine m'a paru longue. Très longue. C'est LE rendez-vous pour nous. On a tous envie d'y être », a aisément reconnu l'entraîneur de l'ASSE ce vendredi, en conférence de presse.
« Ajouter Metz à notre tableau de chasse »
« Une pression supplémentaire ? Non, c'est une finale supplémentaire. On en a manqué trois consécutives lors de mon arrivée. Là, les matchs s'égrènent mais on l'aborde comme les autres matchs, avec une ambition certaine d'ajouter le FC Metz à notre tableau de chasse. C'est une ambition toute légitime et partagée par notre adversaire. (...) Mars, c'est généralement à ce moment-là que les championnats se jouent, en haut comme en bas. À mon sens, cela ira plus loin que ça. Il y a de fortes chances pour que ça aille jusqu'en mai, pour la relégation, a également confié Dupraz, dans des propos repris par L'Equipe. On avait le bonnet d'âne. On a rejoint le troupeau de cancres, qui n'a que 22 points. Mais il n'y a aucune raison que l'AS Saint-Etienne ne se maintienne pas car elle a toutes les cartes en main. Si on carbure, on va parler d'un "gruppetto" et on risque peut-être de voir d'autres équipes nous rejoindre et se retrouver en galère. Mais c'est de la supputation. Car à vingt-deux points, on ne se maintient pas. »