Guillaume Marion, Media365 : publié le mardi 11 juillet 2023 à 23h10
Après avoir porté plainte contre Nasser Al-Khelaïfi en mars dernier, l'ancien majordome de ce dernier, Hicham Karmoussi, a déposé une nouvelle plainte, mais contre X cette fois.
Hicham Karmoussi continue d'animer l'actualité judiciaire française ces derniers temps. En effet, alors que l'ancien majordome de Nasser Al-Khelaïfi a déjà porté plainte contre ce dernier en mars dernier, pour notamment travail dissimulé, harcèlement moral et violences psychologiques, l'intéressé a depuis déposé une nouvelle plainte contre X cette fois, le 28 juin dernier. Ce coup-ci, les faits reprochés, qui auraient eu lieu entre janvier et juillet 2020, sont : tentative d'enlèvement, extorsion, association de malfaiteurs, subornation de témoin et corruption d'agent public, rien que ça ! D'après un communiqué transmis à l'AFP par son avocat, Me Antoine Ory, Karmoussi « souhaite notamment dénoncer les conditions dans lesquelles il a signé un protocole d'accord visant à permettre la libération de Tayeb Benabderrahmane, alors détenu au Qatar. » Forcément, cette plainte a rapidement fait réagir l'entourage de l'actuel président du Paris Saint-Germain.
« Al-Khelaïfi est une victime dans cette affaire »
Ainsi, un porte-parole de "NAK" a depuis pris la défense de l'homme d'affaires qatari. « Ce que l'on semble oublier dans cette pathétique campagne de dénigrement, c'est que Nasser Al-Khelaïfi est une victime dans cette affaire. Aucune interview médiatique, aucun briefing désespéré ni aucune plainte juridique infondée ne changeront la règle de droit ou l'issue de l'affaire, dont nous attendons la conclusion avec impatience », a expliqué ce dernier, qui a également évoqué une « ultime manipulation médiatique » réalisée contre Al-Khelaïfi. Pour rappel, suite aux accusations de Tayeb Benabderrahmane, qui aurait été séquestré au Qatar pendant six mois car il aurait eu en sa possession des documents compromettants sur "NAK", deux juges d'instruction ont lancé une enquête à ce sujet depuis janvier 2023. C'est pourquoi, courant juin, des perquisitions ont eu lieu dans les cabinets de Rachida Dati, avocate et maire du 7eme arrondissement de Paris, ainsi que dans ceux des avocats Olivier Pardo, Francis Szpiner et Renaud Semerdjian. Des personnes qui auraient participé à la libération du lobbyiste franco-algérien.