Marie Mahé, Media365 : publié le lundi 10 mars 2025 à 15h40
Ce lundi, dans les colonnes de L'Equipe, Bixente Lizarazu a pointé du doigt le problème qu'a eu, selon lui, Nuno Mendes, contre Liverpool, et qui lui a coûté cher.
Le Paris Saint-Germain joue son avenir européen. Ce mardi soir à 21h00, dans le cadre des huitièmes de finale retour de la Ligue des champions, le PSG se déplace sur la pelouse des Anglais de Liverpool. Le club de la capitale partira avec un handicap, après avoir perdu le match aller, sur la plus petite des marques (0-1), la semaine dernière. Tout s'est finalement joué sur une seule petite erreur. Celle de l'arrière gauche international portugais de Paris Nuno Mendes (22 ans). Si ce dernier avait été parfait durant les 86 premières minutes de jeu, en contenant idéalement Mohamed Salah, qui réalise pourtant une saison exceptionnelle, son oubli de marquage sur Harvey Elliott a été fatal pour les siens. Entré seulement 46 secondes plus tôt, le milieu de terrain anglais ne s'était ensuite pas fait prier pour aller marquer, sur son tout premier ballon.
Lizarazu : "Son problème, il se situe là, dans la concentration"
Ce lundi, dans les colonnes du quotidien sportif français L'Equipe, Bixente Lizarazu a commencé par louer les qualités de Mendes, qui évolue au même poste que lui : « Il a un potentiel défensif énorme, avec sa vitesse, ses capacités athlétiques. Mais ce qu'il a été capable de faire avec Salah au match aller, il doit être capable de le faire tout le temps. » Malgré tout, l'ancien international français n'a pas hésité également à pointer du doigt l'erreur de l'international portugais qui a donc permis à Liverpool de s'imposer : « Face à Elliott, tu ne peux pas avoir cet oubli. Son problème, il se situe là, dans la concentration. Mercredi, il m'a donné l'impression d'être dominant et de se dire : "Il y a Salah, je dois être là. "Et d'un coup, il a déconnecté. Et au haut niveau, pour un défenseur, a fortiori un latéral, un poste hyperexposé, qui est confronté à des ailiers déroutants, tu ne peux pas te permettre de papillonner comme ça... »