PSG : Le DG monte au créneau pour défendre Al-Khelaifi

PSG : Le DG monte au créneau pour défendre Al-Khelaifi ©Icon Sport, Media365
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Juba Touabi, Media365, publié le lundi 03 mars 2025 à 18h45

Alors que la question des droits télévisés de la Ligue 1 suscite de vives tensions, le directeur général du Paris Saint-Germain, Victoriano Melero, a pris publiquement la parole pour soutenir son président, Nasser Al-Khelaïfi, sur les colonnes du Figaro.

Le dirigeant francilien a appelé à une unité entre les clubs français pour préserver l'intégrité du championnat. Al-Khelaïfi, dont l'influence dans le football français est régulièrement critiquée, est comparé par Melero à Jean-Michel Aulas, ancien président de l'Olympique Lyonnais, qui exerçait une autorité similaire dans les années 2000. « Ce que l'on vit aujourd'hui, les prises de parole d'une minorité de clubs contre le PSG, l'hégémonie du PSG et la position de notre président, ça me rappelle ce qui se passait au début des années 2000 avec Jean-Michel Aulas. On brocardait aussi son hégémonie. La grande différence, c'est que cela restait entre nous », a-t-il indiqué. Selon le dirigeant parisien, les attaques visant le président du PSG sont infondées et dénuées de pertinence historique.

Melero veut plus de solidarité entre les clubs

Dans un contexte où la Ligue 1 peine à sécuriser un diffuseur stable après l'échec des discussions avec Canal+ et les tensions persistantes avec DAZN, Melero met en garde contre les conséquences financières pour les clubs. L'absence de revenus garantis menace l'équilibre économique du championnat, ce qui impose, selon lui, une réaction solidaire des acteurs du football français. « C'est souvent dans les moments plus difficiles que nous trouvons les meilleures solutions et de nouvelles opportunités. Le dialogue et la solidarité sont les clés pour surmonter cette transition », a-t-il expliqué.

Malgré ses moyens considérables, le PSG ne cherche pas à profiter de cette situation de crise, affirme Melero. Il souligne que le club soutient les diffuseurs en place, DAZN et beIN Sports, et dénonce le « football bashing », une attitude critique récurrente qui affaiblit l'image de la Ligue 1. Par ailleurs, il exprime ses doutes sur un possible retour de Canal+ dans le paysage audiovisuel du football français et rejette l'idée d'une chaîne gérée par la LFP.

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