Paul Rouget, Media365 : publié le mardi 02 mars 2021 à 19h57
Tancé pour son présumé manque de professionnalisme, Neymar a répondu aux critiques, et regretté qu'on ne souligne pas suffisamment ses efforts pour retrouver les terrains au plus vite.
Touché aux adducteurs le 10 février dernier lors du 32e de finale de Coupe de France entre Caen et le PSG (0-1), Neymar a manqué un énième choc européen depuis son arrivée dans la capitale française à l'été 2017. Mais ses coéquipiers s'en sont très bien sortis sans lui, puisqu'ils sont allés décrocher un succès historique sur la pelouse du FC Barcelone en huitièmes de finale aller de la Ligue des champions (1-4), dans le sillage d'un Kylian Mbappé stratosphérique et auteur d'un triplé. Les hommes de Mauricio Pochettino pourraient aussi devoir se débrouiller sans lui à l'occasion du match retour la semaine prochaine au Parc des Princes, puisque le Brésilien serait trop juste pour ces retrouvailles avec son ancien club, à en croire Le Parisien.
"Vous publiez seulement ce qui vend"
Une nouvelle blessure qui a encore relancé l'éternel débat sur la préparation "invisible" de celui qui a fêté le mois dernier son 29e anniversaire, et dont l'hygiène de vie est régulièrement remise en question. Notamment lorsqu'il passe ses nuits à commenter sur les réseaux sociaux les émissions de télé-réalité brésiliennes... Après avoir organisé une session de questions-réponses sur Instagram le week-end dernier, il s'est ému mardi, sur le même réseau social, du traitement médiatique dont il fait l'objet, regrettant que les médias mettent plus en avant ses facéties que son travail de remise en forme alors qu'il mettrait tout en œuvre pour revenir au plus vite, utilisant notamment, comme certains de ses coéquipiers, un caisson à oxygène. "J'ai vu beaucoup de sites de gossips qui ont repris les questions et réponses. C'est cool, tout le monde a rigolé, c'était marrant. Mais l'autre jour j'ai posté ici mon traitement dès mon réveil jusqu'à à la fin de la journée. Moi je n'ai pas vu un seul site qui me donnait du crédit : « Regardez comme il est professionnel, il prend soin de lui. » Vous publiez seulement ce qui vend. Et ce qui vend, c'est de mal parler d'autres personnes", a-t-il ainsi regretté.