PSG : Hidalgo n'a pas changé d'avis pour le Parc des Princes

PSG : Hidalgo n'a pas changé d'avis pour le Parc des Princes ©Icon Sport, Media365
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Juba Touabi, Media365, publié le mercredi 15 janvier 2025 à 18h45

Le bras de fer entre la mairie de Paris et le Paris Saint-Germain s'intensifie.

Lors de ses vœux pour l'année 2025, Anne Hidalgo, maire de Paris, a réaffirmé sa position sur le Parc des Princes : le stade ne sera pas vendu, malgré les pressions exercées par le club parisien. Cette déclaration vient raviver les tensions entre Anne Hidalgo et Nasser Al-Khelaïfi, président du PSG, et suscite l'indignation d'une partie des supporters. Depuis plusieurs années, le club milite pour l'acquisition du stade historique afin de mener à bien des travaux de modernisation et d'agrandissement, jugés indispensables pour son développement. Toutefois, la maire de Paris reste inflexible : « Non, on ne vendra pas le Parc des Princes. »

Le PSG envisage d'autres options

Les discussions entre les deux parties n'ont jusqu'à présent abouti à aucun compromis. Plusieurs offres du PSG ont été écartées, laissant le club explorer d'autres options, dont la construction d'un nouveau stade en Île-de-France. Ce scénario marquerait une rupture majeure dans l'histoire du PSG et poserait un défi tant logistique que symbolique. La position ferme de la mairie a provoqué une levée de boucliers parmi les supporters du PSG. Des banderoles critiquant Anne Hidalgo ont été déployées, il y a quelques mois, témoignant de leur attachement au Parc des Princes et de leur désapprobation face à l'impasse actuelle. Ces fans considèrent le maintien du club dans son enceinte historique comme une priorité.

Pour le PSG, devenir propriétaire du stade est essentiel pour accroître sa compétitivité sur la scène européenne. De son côté, la Ville de Paris se retrouve face à un dilemme. Une éventuelle relocalisation du club hors de la capitale représenterait une perte économique et symbolique considérable, mettant en péril l'image de marque de Paris. Malgré les appels à une solution concertée, aucun terrain d'entente ne semble se dessiner. Anne Hidalgo, dont le mandat arrive à échéance en 2026, campe sur ses positions, faisant de ce dossier une affaire emblématique des tensions entre pouvoir politique, ambitions sportives et enjeux financiers.

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