Mathieu Warnier, Media365 : publié le samedi 15 mars 2025 à 15h30
Alors que le PSG a décidé d'avancer sur le projet de construction d'un nouveau stade, la maire de Paris Anne Hidalgo a assuré ne pas souhaiter vendre le Parc des Princes au prix proposé par le club de la capitale et espère que ce dernier fera machine arrière.
Ce dimanche, le Parc des Princes va vibrer pour le « Classique » de Ligue 1 entre le PSG et l'OM. Une affiche qui pourrait toutefois se disputer dans un tout autre lieu dans les années à venir. En raison d'un désaccord profond avec la Mairie de Paris concernant la valorisation de l'enceinte située Porte d'Auteuil conclu par une fin de non-recevoir concernant une offre de rachat, les dirigeants du club de la capitale ont lancé le projet de construction d'un stade flambant neuf en région parisienne. Le directeur général du club Victoriano Melero a récemment confié qu'un site pourrait très vite être choisi pour lancer les grandes manœuvres. Invitée cette semaine dans l'émission « C à vous » sur la chaîne France 5, Anne Hidalgo est revenue sur ce dossier en maintenant son opposition à la vente du stade à son club résident, le Paris Saint-Germain. « Vendre le Parc des Princes, ce n'est pas possible, parce que c'est un bien extrêmement important », a ainsi affirmé la maire de Paris, qui admet avoir eu « une discussion » à ce sujet avec les dirigeants du club de la capitale, dont la proposition financière n'a pas eu un accueil favorable.
Hidalgo juge « totalement indécent » le montant proposé par le PSG
« Accepter une offre de vente du Parc des Princes à 38 millions d'euros, c'est spolier les Parisiens, c'est vous mettre dans une difficulté majeure parce que c'est totalement indécent, et à partir du moment où on était dans un écart de prix aussi important, il est hors de question pour moi de spolier les biens des Parisiens », a ajouté l'édile lors de cet entretien. En lieu et place d'une vente pure et simple de l'enceinte dans laquelle le PSG a évolué depuis sa création, Anne Hidalgo a évoqué une solution comme « le bail de très longue durée » qui, selon elle, fait partie des « autres solutions qui sont utilisées par d'autres clubs dans le monde ». Revenant sur le montant proposé par le PSG, qui a déjà financé à plusieurs reprises des travaux de modernisation du Parc des Princes, la maire de Paris assure qu'on « ne vend pas un bien de la ville en le sous-valorisant, en le bradant » avant d'affirmer que « la place du PSG est bien sûr dans son Parc des Princes historique ». Pour cela, « il faut juste revenir à des choses absolument plus raisonnables ». Sauf que rien n'indique que le club parisien va changer d'avis à ce sujet.