Guillaume Marion, Media365 : publié le mardi 07 février 2023 à 20h20
Suite à une plainte d'un ancien conseiller de Nasser Al-Khelaïfi, le parquet de Paris a récemment ouvert une enquête préliminaire pour « travail dissimulé » à l'encontre du PSG.
Voilà une nouvelle affaire dont le Paris Saint-Germain se serait aisément passé. Car, d'après les informations de L'Equipe, Hicham Bouajila, un ancien conseiller personnel de Nasser Al-Khelaïfi, a déposé une plainte en décembre dernier et le parquet de Paris a depuis ouvert une enquête préliminaire, le 16 janvier, pour « travail dissimulé » à l'encontre du club parisien, qui s'apprête à défier l'Olympique de Marseille en 8eme de finale de la Coupe de France. Après avoir rencontré "NAK" il y a plusieurs années maintenant, le plaignant aurait par la suite effectué plusieurs missions pour le PSG, notamment entre 2015 et 2018. Par ailleurs, toujours selon les informations de L'Equipe, le contrat que l'homme d'affaires tunisien aurait signé en juillet 2015 serait un CDI pour un poste de professeur de tennis. « La plainte déposée a été jugée suffisamment sérieuse pour qu'une enquête préliminaire soit ouverte », a depuis réagi Me Bertrand Repolt, avant d'en dire un peu plus sur le sujet.
Le PSG dénonce « de la manipulation médiatique »
« Les pièces du dossier révèlent que M. Bouajila a été au service du PSG et de son président durant de nombreuses années et que sa rémunération sporadique et irrégulière a été portée par une académie de tennis (dénommée Smash) basée à Doha et avec laquelle il n'a jamais eu aucun lien. Mon client n'a, par ailleurs, jamais pratiqué cette discipline, a également expliqué l'avocat de Bouajila. (...) Je comprends que le procureur n'ait pas souhaité saisir une brigade d'enquête plus chevronnée. Mais le commissariat du XVIe arrondissement est en lien quotidien avec le maire (Francis Szpiner), qui est par ailleurs l'avocat du PSG. D'apparence, les conditions ne me paraissent pas réunies pour que l'enquête se fasse de manière efficace et indépendante. » De son côté, sollicité par le quotidien sportif français, le club français a préféré ne faire « aucun commentaire sur des individus totalement fallacieux qui font commerce de la désinformation et de la manipulation médiatique. » Reste désormais à savoir jusqu'où ira cette enquête...