Paul Rouget, Media365 : publié le lundi 23 janvier 2023 à 12h09
Adjoint aux sports à la mairie de Paris, Pierre Rabadan souhaite reprendre les négociations avec le PSG, qui envisagerait de quitter le Parc des Princes.
C'est l'un des feuilletons de l'hiver au PSG. Alors que Nasser Al-Khelaïfi, le président du club de la capitale, a affirmé qu'un départ du Parc des Princes serait envisagé si les investisseurs qataris ne pouvaient pas racheter l'enceinte de la Porte de Saint-Cloud, Anne Hidalgo, la maire de Paris, a déclaré dans les colonnes du Parisien que le Parc, "patrimoine exceptionnel des Parisiens", n'était "pas à vendre". De quoi agacer les dirigeants du PSG, qui pensent désormais à s'exiler. Pas à Poissy, où se situe leur nouveau centre d'entraînement, mais d'autres possibilités existent, comme l'hippodrome de Saint-Cloud ou encore le Stade de France, dont le gestionnaire a fait un nouvel appel du pied ce week-end. Mais du côté de la mairie de Paris, on espère reprendre le dialogue. Une volonté déjà manifestée la semaine dernière par Emmanuel Grégoire, premier adjoint d'Anne Hidalgo.
"La maire de Paris a été claire"
Dimanche, c'est Pierre Rabadan, adjoint en charge des sports, qui a déclaré vouloir une reprise des négociations. "On a des propositions concrètes à faire au PSG pour arriver à une situation d'agrandissement du stade, qu'on partage et qui puisse satisfaire le club afin qu'il reste au Parc des Princes dans un stade qui convient à son modèle. Je n'ai pas la date mais une réunion devrait arriver ces prochains jours, a confié l'ancien rugbyman sur RMC. C'est extrêmement simple : on ne s'est jamais positionné contre le club. Les dirigeants du PSG ont exprimé une volonté, il y a eu des discussions et puis il y a eu des prises de position et des mots échangés par médias interposés, obligeant la mairie à dire qu'elle ne vendrait pas. Mais il y a d'autres modèles qui permettent de faire des travaux d'agrandissement, d'amortir les investissements, d'avoir un outil plus en adéquation avec les besoins du PSG avec plus de places et d'hospitalisé soit les deux grands besoins." Si un agrandissement, mais a priori pas à plus de 55 000 places, reste donc envisageable, la vente du Parc n'est toujours pas d'actualité selon l'ex-joueur du Stade Français : "Je crois que la maire de Paris a été claire : le Parc des Princes n'est plus à vendre. Il y avait des discussions depuis très longtemps, maintenant la maire a décidé. On est un partenaire du club, on doit reprendre les discussions hors médias interposés."