Clément Pédron, Media365, publié le dimanche 02 mars 2025 à 11h45
Interrogé par RMC Sport, Nicolas Anelka a pris la défense du Paris Saint-Germain vis-à-vis de son poids en Ligue 1. L'ancien joueur a notamment évoqué le traitement de Nasser Al-Khelaïfi, le président du club parisien.
On ne touche pas au Paris Saint-Germain. C'est un peu ce qu'il faut retenir du passage de Nicolas Anelka au micro de RMC Sport. Samedi, l'ancien joueur était l'invité du média sportif et il a répondu à plusieurs questions en rapport avec le club de la capitale. Vainqueur de Lille samedi soir (4-1), le PSG file vers sa double opposition contre Liverpool en huitièmes de finale de la Ligue des champions. Impressionnant depuis le début de saison, Paris a clairement passé la vitesse au-dessus depuis plusieurs semaines, emmené par des individualités en forme comme Joao Neves, Ousmane Dembélé ou encore Désiré Doué. Et cette domination fait plaisir à Nicolas Anelka qui a déclaré que le PSG était « l'un des meilleurs clubs européens ».
L'ancien attaquant du PSG entre 1996 et 1997, puis entre 2000 et 2002, n'a pas tari d'éloges au sujet de son ancien club, surtout depuis l'arrivée des Qataris. « C'est un bilan exceptionnel, admet le retraité. On ne compte plus les trophées de Ligue 1, de Coupe de France. Ils (QSI) maîtrisent le championnat depuis leur arrivée. Aujourd'hui, ils sont à la recherche de ce titre européen pour être au sommet. Mais depuis que le Qatar est là, c'est une autre dimension. On l'a vu avec les joueurs qui sont venus. Avant le PSG était en difficulté, depuis qu'ils sont là c'est l'un des meilleurs clubs européens. C'est vraiment un bilan très positif. »
Anelka n'accepte pas les critiques envers Al-Khelaïfi
L'ex joueur des Blues est toujours un fervent défenseur du Paris Saint-Germain et reconnait l'investissement sans faille du Qatar dans le projet PSG. Et à ce sujet, Nicolas Anelka n'a pas botté en touche lorsqu'il a fallu défendre le club de la capitale et son président, Nasser Al-Khelaïfi. Impliqué dans le dossier des droits TV, le Qatari fait l'objet de critiques sur son rôle et son influence dans le monde du football. Et l'ancien joueur estime, toujours sur RMC Sport, que le dirigeant est victime « d'acharnement ». « C'est le président du club numéro 1 en France, reprend Anelka. Avec le plus gros budget, qui est champion en titre. Donc c'est normal qu'il soit puissant. Cela a été le cas à l'époque avec Aulas et Tapie. »
Avant d'aller plus loin et de prévenir des conséquences en cas de départ de QSI. « La question c'est qu'est-ce qu'on lui reproche aujourd'hui à Nasser Al-Khelaïfi ? À mon avis cela n'a pas été reproché à Tapie et à Aulas avant. C'est très dangereux aussi de faire ça parce que si le Qatar décide de partir, cela serait très mauvais pour le championnat de France qui est déjà en difficulté. À eux de se poser la question. Pourquoi autant d'acharnement sur le Qatar et Al-Khelaïfi parce que ce n'est pas la solution. »