FIFA : Al-Khelaïfi encore acquitté

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Paul Rouget, Media365 : publié le vendredi 24 juin 2022 à 12h00

Nasser Al-Khelaïfi, qui était accusé d'« instigation à gestion déloyale aggravée » dans l'affaire dite du « FIFAgate », a de nouveau été acquitté vendredi en Suisse.

Comme en première instance, il y a près de deux ans, Nasser Al-Khelaïfi a de nouveau été acquitté vendredi à Bellinzone (Suisse), par la Cour d'appel du Tribunal pénal fédéral (TPF), dans une affaire liée au « FIFAgate ». Comme Jérôme Valcke, ancien secrétaire général de la FIFA, le président de beIN Media Group et du PSG était poursuivi pour « instigation à gestion déloyale aggravée » suite à la signature d'un contrat entre le groupe qatari et la FIFA pour l'attribution des droits TV des Coupes du monde 2026 et 2030 en Afrique du Nord et au Moyen-Orient. Et le TFP estimait que Valcke avait monnayé son soutien en échange de l'usage d'une luxueuse villa sarde, la Villa Bianca. Le Ministère public de la Confédération (MPC) avait requis en mars 28 mois de prison à l'encontre d'Al-Khelaïfi, et 35 mois pour Valcke. Les deux hommes ont donc été acquittés vendredi, mais le Français a écopé de onze mois de prison avec sursis pour « corruption passive » et « faux dans les titres » dans une autre affaire.

"Une nouvelle victoire très importante"

"Notre client est acquitté pour la deuxième fois dans cette affaire. C'est une nouvelle victoire très importante contre le MPC, obtenue cette fois-ci devant la plus haute instance du TPF", a déclaré Me Grégoire Mangeat, l'avocat du président parisien, rapporte L'Equipe. En mars, Al-Khelaïfi s'était défendu à la barre, justifiant notamment sa signature sur une procuration pour l'acquisition de la Villa Bianca. "Je faisais confiance à cet ami qui est comme un frère pour moi et je paraphais tous les documents qu'il me présentait", avait déclaré le Qatarien, assurant également indiqué qu'il ne jouait pas de rôle lorsque beIN Media Group négociait des droits pour des compétitions sportives, et que son titre de ministre d'Etat au Qatar n'impliquait pas d'activité gouvernementale, mais seulement représentative.

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