Juba Touabi, Media365, publié le lundi 21 avril 2025 à 19h45
L'atmosphère se tend dans les couloirs de Décines à quelques semaines de la fin de saison.
À l'Olympique Lyonnais, les rumeurs autour du sort de Laurent Prud'homme, directeur général du club, se font de plus en plus insistantes à en croire les informations du quotidien l'Equipe et de RMC Sport. Si aucun départ n'a encore été annoncé officiellement, les tensions internes, notamment avec le président John Textor, laissent présager un possible remaniement au sommet. Le point de rupture se serait produit avant la défaite face à Manchester United. Dans la foulée, un désaccord aurait éclaté entre Prud'homme et Textor, révélant des divergences sur la répartition des rôles au sein de la direction lyonnaise.
Des tensions entre John Textor et Laurent Prud'homme
Du côté d'Eagle Football, propriétaire de l'OL, l'implication de Prud'homme dans la sphère sportive suscite l'agacement. Présent dans les vestiaires, actif auprès des supporters, le directeur général est accusé par certains d'empiéter sur les prérogatives de la direction sportive, brouillant les lignes entre gestion administrative et terrain. Son absence lors du récent derby face à Saint-Étienne n'est pas passée inaperçue. Elle a été perçue en interne comme le signe d'un éloignement progressif, voire d'une mise à l'écart stratégique.
La grogne monte également sur certains aspects de sa gestion. Le refus de mettre en place des tarifs préférentiels pour les jeunes supporters hors des Virages a provoqué l'incompréhension, voire l'agacement, au sein du club. Un épisode qui illustre le fossé grandissant entre la vision administrative de Prud'homme et les attentes du terrain. À ce stade, deux options semblent sur la table : soit un départ de Laurent Prud'homme dans les prochaines semaines, soit son maintien avec un périmètre de responsabilités réduit, dans le cadre d'une réorganisation plus large de la gouvernance du club. L'avenir de Laurent Prud'homme devrait se décanter dans les prochaines semaines. Mais une chose est certaine : à Lyon, les remous ne se limitent plus à la pelouse.