Juba Touabi, Media365, publié le mardi 18 juillet 2023 à 16h45
La Commission d'appel de la Fédération française de football (FFF) a décidé de maintenir la décision de la DNCG concernant l'«encadrement de la masse salariale» de l'Olympique Lyonnais.
C'est une mauvaise nouvelle que vient d'acter l'instance fédérale. La formation rhodanienne n'aura pas les mains libres afin de composer son effectif durant ce marché des transferts. Les assurances financières de l'OL Groupe n'ont pas suffi pour faire sauter la sanction de la Direction nationale du contrôle de gestion.
Racheté par l'homme d'affaires américain John Textor et sa holding Eagle Football, en fin d'année 2022, l'Olympique Lyonnais a misé sur « des éléments nouveaux importants » pour convaincre la Commission d'appel de la FFF a indiqué le club dans un récent communiqué. Eagle Football a fourni la preuve « des fonds montrant un dépôt de 60 millions d'euros ». Cette enveloppe devait servir à soutenir le fonds de roulement de l'OL Groupe.
Textor remonté contre les instances
Eagle Football a repris 77 % du capital d'OL Groupe. Jean-Michel Aulas qui présidait le club pendant 35 ans a ensuite été évincé afin de repartir sur de nouvelles bases. La non-qualification des hommes de Laurent Blanc à une compétition européenne cette saison a amoindri la capacité des propriétaires à investir sur de gros dossiers cet été. Les départs d'Houssem Aouar, Moussa Dembele et Jérôme Boateng, qui disposaient de salaires conséquents, n'a pas suffi à convaincre la DNCG.
John Textor, le premier responsable de la formation lyonnaise, a rapidement réagi à cette décision des instances footballistiques françaises. « Nous avons été invités à acheter l'un des véritables trésors du football en France. Nous avons été invités à payer près de 400 millions d'euros en espèces à ses actionnaires de longue date, à payer 65 millions d'euros en espèces à ses actionnaires publics, à réduire la dette bancaire de 50 millions d'euros, puis à financer 60 millions d'euros supplémentaires en espèces (à court préavis) juste pour faire bonne mesure..., a-t-il rappelé. Mais nous ne sommes pas encore invités à exécuter un plan d'affaires basé sur nos convictions, avec les mains libres, pour le bénéfice de la communauté que nous servons. »