Guillaume Marion, Media365 : publié le mardi 25 juillet 2023 à 23h25
Surveillé de très près par la DNCG, Lyon connait un début d'été compliqué, qui aurait pu être bien pire si le gendarme financier n'avait pas tenu compte du passé du club rhodanien.
Pour le moment, l'été lyonnais n'est pas un long fleuve tranquille. Loin de là. En effet, pour l'heure, le club rhodanien doit faire attention sur le marché des transferts car la Direction nationale du contrôle de gestion (DNCG) a prononcé à son encontre un « encadrement de la masse salariale et des indemnités de transferts ». Une situation qui a évidemment provoqué le mécontent de John Textor, contraint de réagir rapidement. Cela dit, le gendarme financier du football français aurait pu frapper bien plus fort. Selon les informations de L'Equipe, les Gones auraient même pu être rétrogradés en Ligue 2 à titre conservatoire, le temps que le nouveau propriétaire du club fasse le nécessaire pour répondre aux diverses demandes de la DNCG. Par chance, le passé de Lyon a visiblement joué en sa faveur. Pour expliquer ce choix plus clément, « l'identité du club, l'un des plus prestigieux de L1, peut aussi avoir compté », peut-on notamment lire dans le quotidien sportif français.
Aulas n'a pas le même statut que Textor
Avant d'être évincé ces derniers mois, Jean-Michel Aulas avait par ailleurs fait des promesses à la DNCG, histoire de rendre la situation financière du club rhodanien moins compliquée. Toujours selon L'Equipe, l'ancien président des Gones avait notamment promis de vendre pour 112 millions d'euros avant le 30 juin 2023. Pour cela, ce dernier comptait notamment sur les départs de Malo Gusto (estimé à 30 million d'euros), qui a quitté le club l'hiver dernier pour Chelsea, et de Castello Lukeba (estimé à 40 millions d'euros), mais également celui de Karl Toko Ekambi (estimé à 20 millions d'euros...). A ce propos, selon une source proche du gendarme financier : « Il est indéniable que la DNCG a fait preuve de bienveillance envers le Lyon d'Aulas par le passé. Par ailleurs, Aulas connaît Jean-Marc Mickeler (le patron de la DNCG). » Autant dire que "JMA", qui a récemment reconnu qu'il ne voulait pas vendre le club à Textor, n'a pas le même poids que l'Américain devant cette instance si importante en France.