Guillaume Marion, Media365 : publié le samedi 15 avril 2023 à 16h30
Pour Canal+, Jean-Michel Aulas est revenu avec Tony Chapron sur la cruelle élimination en 2005 de Lyon face au PSV Eindhoven, en quart de finale retour de la Ligue des champions.
Plus de 18 ans après les faits, Jean-Michel Aulas n'a visiblement toujours pas digéré ce qu'il considère comme « le regret de (s)a carrière. » En 2005, alors que Lyon était un des grands d'Europe à l'époque, le club rhodanien rêvait logiquement d'aller au bout en Ligue des champions. Cette année-là, opposés au PSV Eindhoven en quart de finale, les Gones ne sont pas passés loin de se qualifier pour le dernier carré de la C1. Après un match nul à Gerland (1-1), l'équipe de Paul Le Guen était finalement éliminée aux tirs au but, le 13 avril 2005. Lors de ce match retour disputé au Philips Stadion, une action reste gravée dans la mémoire du président lyonnais. Lors de la prolongation, l'arbitre Kim Milton Nielsen n'a pas sifflé en faveur des Gones une faute à priori évidente du gardien adverse Heurelho Gomes sur Nilmar dans la surface.
Aulas : « C'est une détresse parfaite »
« Bon, déjà, je suis sûr qu'il y a penalty. On n'est pas d'accord avec la décision. Tous étaient unanimes pour dire qu'il y a penalty. Ça fait de plus en plus mal d'ailleurs. Non, c'est une détresse parfaite. Demi-finale de la Ligue des champions, vous êtes tout en haut. C'est maintenant quasiment devenu impossible (d'atteindre un tel niveau) puisqu'on parlait de dizaines de millions d'euros, maintenant, on parle de centaines de millions d'euros. On a joué vingt fois la Ligue des champions. On est le premier club en France, devant le Paris Saint-Germain, en nombre de Ligue des champions jouées. Il y a un petit péché d'orgueil qui fait qu'on se dit bon, ce sera bon la prochaine fois. Mais en fait, il n'y a jamais de prochaine fois... », a également déclaré le président lyonnais, questionné sur le sujet par Tony Chapron dans un numéro de "Décrypté". Un regret qui sera sans doute éternel pour lui, tant Lyon semblait à l'époque armé pour rivaliser dans cette compétition.