Clément Pédron, Media365, publié le samedi 11 novembre 2023 à 09h05
En ouverture de la 12ème journée, l'OGC Nice n'a pas réussi à trouver la faille contre Montpellier. Si sa défense tient toujours, son attaque s'est montrée apathique même si son coach a préféré retenir autre chose.
Disons-le clairement, il y avait mieux pour lancer une journée de Ligue 1, surtout une semaine après seulement 13 buts marqués en neuf matchs de championnat. Mais à y regarder de plus près, c'est aussi ce qui fait la force d'une des deux équipes sur la pelouse vendredi soir. À la Mosson, le MHSC et l'OGC Nice n'ont pas réussi à se départager au terme d'un match très pauvre en dehors des deux poteaux d'Adams (0-0). Le leader niçois a appliqué sa recette utilisée depuis les débuts de Francesco Farioli sur le banc azuréen mais cette fois, les Aiglons n'ont pas réussi à trouver l'ouverture. Et si sa défense a encore une fois tenu - Nice n'a encaissé que 4 buts après 12 matchs, seul Lille a fait aussi bien au XXIème siècle lors de la saison 2013-2014 - son attaque ne s'est pas montrée très prolifique. Depuis le début de saison, Nice n'est pas non plus connu pour faire parler la poudre sur ce plan-là, en dehors des matchs contre Paris (victoire 3-2) et Rennes (victoire 2-0). Pour le reste, il faut se contenter du minimum syndical.
Au terme d'un match parfois insipide contre Montpellier, on pensait Francesco Farioli un poil agacé par la copie de ses hommes, on a eu tout le contraire. « Je n'ai de regret, ni pour le résultat ni pour la prestation, a balayé le coach italien en conférence de presse. On savait que l'on jouait une équipe très forte, qui peut être très dangereuse dans certaines circonstances. On a concédé très peu d'occasions, on a joué beaucoup de ballons dans la surface adverse. »
Nice poursuit sa lancée
Malgré ce match nul, le cinquième de la saison, l'OGC Nice reste leader en attendant les deux rencontres du jour puisque le PSG se déplace sur la pelouse de Reims et l'AS Monaco jouera ce soir en Normandie, au Havre. En cas de victoire, ces deux équipes peuvent prendre la tête du championnat avec un léger avantage comptable pour Paris. Mais à entendre Francesco Farioli, ce n'est pas ça qui l'empêchera de dormir. « Il nous a manqué d'être précis dans certaines passes, a reconnu le technicien, toujours au sujet du match nul. C'est un bon point auquel on donnera de la valeur dans quelques semaines. » Après la trêve internationale, les Aiglons recevront Toulouse, Nantes, Reims, Le Havre et enfin Lens et c'est à ce moment-là que l'on fera les comptes de la méthode Farioli.