Guillaume MARION, Media365 : publié le vendredi 22 janvier 2021 à 12h55
Deux ans après la tragique disparition d'Emiliano Sala, Valentin Vada, très proche de l'Argentin et de sa famille, s'est confié dans un entretien à 20 Minutes.
Deux ans après la mort d'Emiliano Sala, qu'il considérait comme un grand frère, Valentin Vada a choisi de revenir sur ce tragique 22 janvier 2019 lors d'une interview à 20 Minutes. « Je me rappelle que je m'étais réveillé normalement, j'allais à l'entraînement, c'était le matin et il y avait Sergi Palencia dans les vestiaires... Je me déshabille et je prends mes affaires pour aller à la salle. Là, Sergi m'appelle et me dit : « Tu as vu ce qu'il s'est passé avec Emiliano ? » Je prends tout de suite mon téléphone et je vois toutes les informations. Je vais directement sur le WhatsApp d'Emi et je vois qu'il ne s'est pas connecté depuis longtemps, j'envoie des messages et rien, pas de réponse. Je me suis dit, il y a quelque chose. J'appelle mon papa et son frère, on ne voulait pas y croire. Ensuite, je sors à l'entraînement mais je n'y arrivais pas. Ma tête n'était pas là. Au bout de dix minutes, Ricardo me dit : « Rentre, il n'y a pas de problème Valé ». J'ai pris mes affaires, je suis rentré chez moi et j'ai commencé à prendre des contacts. On était tous désespéré, on n'y croyait pas mais on ne savait pas quoi faire. Il n'y avait rien à faire à ce moment-là », s'est souvenu le milieu qui évolue désormais à Tenerife.
« Je n'ai même pas pu encore aller sur sa tombe »
Par la suite, Vada a également évoqué ses souvenirs de l'attaquant argentin. « Je parle beaucoup avec ses amis très proches, qui sont aussi mes amis. Avec la famille, c'est plutôt mes parents qui parlent. Moi, j'échange juste un peu avec son frère. Nos deux familles étaient très proches et Emi pour mes parents, c'était un fils. En France, on vivait pratiquement tous les jours ensemble. On faisait tout ensemble. C'était mon grand frère, a également confié le natif de Santa Fe. (...) Si je joue avec quelque chose pour lui rendre hommage ? Non, je n'ai pas quelque chose de spécial sur moi mais j'ai tous ses maillots. Orléans, Niort, Nantes, Bordeaux... Ils sont tous dans mon armoire. Je vais les encadrer dans ma maison le jour où je rentrerai définitivement en Argentine. Malheureusement, je ne suis pas rentré dans mon pays depuis un an et demi avec le coronavirus, je n'ai même pas pu encore aller sur sa tombe. »