Guillaume MARION, Media365 : publié le mardi 29 décembre 2020 à 00h15
Lors d'une émission sur RMC, Jérôme Rothen, l'ancien milieu gauche de Monaco et du PSG, est revenu sur les insultes proférées par Zinédine Zidane à son encontre lors d'un match de Ligue des Champions en 2004.
16 ans après, Jérôme Rothen n'a pas oublié. Alors joueur de Monaco, l'ancien milieu gauche s'est remémoré les insultes de Zinédine Zidane, lors d'un match de Ligue des Champions à Louis II contre le Real Madrid. « C'est un point noir pour moi, dans ma carrière. Et dans la relation que je pouvais avoir avec Zizou. On se connaissait de l'équipe de France. A ce moment-là, je ne comprends pas parce que j'avais une bonne relation avec lui, même si ce n'est pas quelqu'un qui parle beaucoup. Sur cette action, il y a une faute sur moi. J'en rajoute, mais on est en fin de match. On mène 3-1, on est qualifiés et le but, c'est que le chrono tourne vite. Je gagne du temps. Zizou perd le ballon et il y a de la frustration de sa part parce que là, ils se prennent une claque. C'est le Real Madrid, les Galactiques, qui se font éliminer par le petit Monaco, après avoir gagné 4-2 à l'aller. Ils ne s'attendaient pas à ce match de folie », a rappelé le désormais consultant sur RMC Sport.
« Les insultes, sur le terrain, ça peut arriver »
Un « relève toi, fils de p... » reçu de la part du numéro 5 madrilène. Une phrase que Rothen garde en mémoire. « Je peux comprendre la frustration et l'énervement. Mais ces mots-là, je ne les comprends pas par rapport à quelqu'un que tu connais, avec qui tu t'es entraîné et avec qui tu as joué en sélection. Je ne te dis pas qu'on est les meilleurs amis du monde, mais quand même. Les insultes, sur le terrain, ça peut arriver. Et ça m'ait arrivé aussi. Mais envers quelqu'un avec qui tu as partagé le même maillot, à côté de qui tu t'es assis dans le vestiaire, je pense qu'il y a des limites », a poursuivi celui qui a ensuite atteint la finale de la Ligue des Champions sous les ordres de Didier Deschamps, avant de voir le FC Porto l'emporter (3-0).