Paul Rouget, Media365 : publié le samedi 05 février 2022 à 15h45
Le Prince Albert II n'a guère apprécié le remplacement de Niko Kovac par Philippe Clement sur le banc de l'AS Monaco, et ne manque pas de le faire savoir.
Alors que, selon son nouvel entraîneur Philippe Clement, l'AS Monaco ne dispute pas samedi soir "un match décisif" face à l'OL, le technicien belge a dû avoir les oreilles qui sifflent. Car le Prince Albert II de Monaco est visiblement nostalgique de Niko Kovac, débarqué un peu à la surprise générale à la fin du mois de décembre. "J'espère me tromper, mais je pense que cela a été une décision un petit peu trop hâtive", a déclaré sur Europe 1 le souverain, qui était présent à Pékin pour la cérémonie d'ouverture des Jeux d'hiver.
"J'aurais sûrement laissé Niko Kovac encore quelque mois"
"Normalement, on fait le bilan à la fin de la saison et non pas au milieu. J'aurais sûrement laissé Niko Kovac encore quelque mois et sans doute jusqu'à la fin de la saison", a-t-il poursuivi, expliquant également qu'on lui a démontré, "par plusieurs arguments, que c'était le moment de changer parce qu'on n'était pas dans les objectifs qu'on s'était fixés en début de saison." Après une troisième place lors du précédent exercice, le coach croate n'avait pu franchir les barrages de la Ligue des champions, et son équipe occupait le sixième rang du classement de Ligue 1, à quatre points du deuxième, quand il a été remercié.
Et depuis l'arrivée de Clement, le club du Rocher a glissé à la huitième place, à neuf longueurs du podium. "On a étudié l'ensemble de la première partie de saison, depuis l'été, et on en a conclu qu'on n'était pas au niveau que l'on pensait atteindre. On a estimé que les objectifs fixés auraient du mal à être atteints et qu'il fallait changer pour se donner les meilleures chances d'y parvenir", avait déclaré Paul Mitchell, le directeur sportif de l'ASM, en conférence de presse, pour justifier le limogeage de l'ancien entraîneur du Bayern Munich.