Shai Mamou, Media365, publié le 18 janvier
Le Stade Brestois s'est imposé à Rennes (1-2) et revient petit à petit sur les places européennes. Les hommes de Sampaoli enchaînent une quatrième défaite de rang après l'élimination en Coupe de France à Troyes.
Le Stade Rennais s'est enfoncé dans la crise, samedi, dans le derby breton face au Stade Brestois. Attendus au tournant dans cette 18e journée après n'avoir pas réussi à gagner le moindre match depuis le début de l'année 2025, les Rouge et Noir ont été séchés (1-2) à domicile par les Finistériens. Rennes a confirmé sa terrible dynamique, malgré des efforts concrets en fin de match pour tenter de renverser leurs visiteurs. Les hommes de Jorge Sampaoli ont à nouveau manqué d'idées et de tranchant offensif, au contraire de Brestois plus réalistes et solides.
Après une grève des encouragements de plus de 20 minutes pour protester contre les résultats de leur équipe, les supporters rennais ont vite été calmés eux aussi. Après un corner, Edimilson Fernandes jouait habilement en retrait vers Hugo Magnetti, dont la frappe laser à ras de terre depuis l'entrée de la surface trompait Brice Samba (0-1, 27e), non sans rappeler son but contre le Sturm Graz en Ligue des champions. Grâce à l'assurance de leur portier néerlandais Marco Bizot et aux erreurs techniques des locaux, les joueurs d'Eric Roy doublaient la mise en fin de partie. À peine entré en jeu, Abdallah Sima dévalait le côté gauche avant d'offrir un caviar à Ludovic Ajorque, parfait à la finition de près (0-2, 73e).
Réaction trop tardive
Ludovic Blas, l'un des rares à surnager au SRFC dans cette partie, réduisait quand même l'écart quelques minutes plus tard d'une frappe placée du gauche au sol (1-2, 77e), avec l'espoir d'emballer la fin de match. En vain, puisque malgré les tentatives rennaises, Bizot et sa défense ont tenu bon, pour infliger une 11e défaite, déjà, à leurs rivaux en Ligue 1. La titularisation de Seko Fofana n'a pas encore donné satisfaction, l'ancienne star du RC Lens, clairement à court de rythme, ne montrant de bonnes choses qu'en fin de partie. L'Ivoirien n'a pu empêcher son nouveau club de continuer sa glissade, aux portes de la place peu envieuse de barragiste.