Paul Rouget, Media365 : publié le vendredi 17 janvier 2025 à 10h15
Invité à réagir sur la violente charge de son homologue lyonnais John Textor, Pablo Longoria, le président marseillais, a plutôt pris le parti du patron du PSG Nasser Al-Khelaïfi, au moins sur la forme.
Si on a beaucoup parlé à Marseille ces derniers jours de l'élimination de l'OM contre Lille en 16es de finale de la Coupe de France, et surtout de l'expulsion polémique du directeur sportif Mehdi Benatia avant la séance de tirs au but, on a moins entendu les Phocéens sur la charge de John Textor, le président de l'OL. L'homme d'affaires américain s'en est pris, en des termes peu amènes, à Nasser Al-Khelaïfi, et à Vincent Labrune, un patron de la LFP qu'il accuse d'être le « toutou » du président du PSG.
Invité de RMC, comme Textor, Pablo Longoria a livré son sentiment sur cette sortie très commentée. Et le président marseillais a plutôt pris la défense de son homologue parisien, en tout cas sous la forme. "Il y a des choses où il a raison. C'est normal de dire qu'il y a eu des erreurs dans les négociations des droits TV. Tout le monde subit les conséquences de ce processus, tout le monde est conscient et tout le monde cherche à améliorer le produit", a-t-il d'abord expliqué, avant de confier qu'il "ne cautionne" les attaques de Textor envers Al-Khelaïfi.
"Je ne cautionne pas le manque de respect"
"Mais il y a une question de forme, il faut respecter les codes du foot et ce n'est pas possible de manquer de respect. Je ne cautionne pas le manque de respect. Tu peux faire passer des messages, mais toujours dans le respect. Il ne faut pas manquer de respect aux confrères. La situation est telle qu'elle est. C'est à nous de faire en sorte de développer notre Ligue 1", juge le dirigeant espagnol.
Longoria juge également que l'OL, interdit de recrutement par la DNCG, "est mal placé pour parler de l'équité quand je vois qu'ils viennent aujourd'hui d'enregistrer Thiago Almada... Ça pose beaucoup de questions sur la multipropriété, sur comment contourner les lois." Il a choisi son camp...