Clément Pédron, Media365, publié le lundi 27 janvier 2025 à 13h30
La rencontre entre l'OGC Nice et l'OM dimanche soir (2-0) à l'occasion de la 19ème journée de Ligue 1 a été marquée par plusieurs banderoles polémiques. Dans la foulée du match, Benoît Payan, le maire de Marseille, a dénoncé ces actes et a réclamé des sanctions de la part de la Ligue de Football Professionnel, qui a réagi.
Dimanche soir, l'Olympique de Marseille a perdu sur la pelouse de l'OGC Nice (2-0) en match de clôture de la 19ème journée de Ligue 1. Benoît Payan, le maire de la cité phocéenne a pris la parole sur les réseaux sociaux, non pas pour regretter le résultat de la partie mais pour dénoncer les banderoles niçoises déployées durant le match. Dans un tweet posté à 22h36, l'édile a publié l'un des messages mis en cause en ajoutant : « Les propos racistes ne sont pas tolérables dans un stade. » Il a également sollicité la Ligue de Football Professionnel et il a encouragé à « ne pas laisser passer ». Pendant le match, les supporters des Ultras Populaire Sud (ex Brigade Sud dissoute en 2010) ont déplié plusieurs tifos dont un avec le message suivant : « Le soleil se couche sur la ville de Nice...que la chasse aux rats commence ».
La LFP réagit
En voyant cette banderole, ils ont été plusieurs à être choqués par les mots employés et certains ont vu plus loin en faisant le parallèle entre le mot utilisé « rats » et « ratonnade ». Les supporters ont ensuite déplié deux autres messages dont un insultant à l'égard de Neal Maupay, ancien joueur des Aiglons pendant huit années, désormais à l'OM. Enfin, le speaker de la soirée a dû faire une intervention au micro pendant l'interruption de la rencontre à la 24ème minute pour faire cesser les chants homophobes. Pour l'heure, l'Olympique de Marseille n'a pas réagi à ces évènements, ni sur les réseaux sociaux ni sur son site internet. La Ligue de Football Professionnel a elle réagi lundi midi, et "condamne fermement les chants homophobes et sexistes entendus hier soir lors de la rencontre OGC Nice - Olympique de Marseille, ainsi que les banderoles racistes et sexistes déployées. L'ensemble des incidents de la rencontre sera à l'ordre du jour de la prochaine commission de discipline." Une commission de discipline qui se réunira mercredi.