OM : L'Arabie Saoudite, un "fantasme" ?

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Paul Rouget, Media365 : publié le mercredi 06 décembre 2023 à 13h53

Ancien secrétaire général de l'OM, Julien Fournier admet que la vente du club à l'Arabie Saoudite est aujourd'hui "plus un fantasme qu'autre chose", même s'il y aurait bien eu des contacts. Mais Franck McCourt n'est "pas vendeur".

Un véritable serpent de mer. Régulièrement, le sujet de la possible vente de l'Olympique de Marseille à l'Arabie Saoudite refait surface, malgré les (nombreux) démentis de l'homme d'affaires américain Frank McCourt, propriétaire du club phocéen depuis 2016. Ancien secrétaire général de l'OM, entre 2004 et 2009, Julien Fournier a évoqué le sujet dans un entretien accordé à RMC. "Marseille j'y ai passé douze années, j'ai un attachement particulier pour ce club, cette ville. Pour être transparent avec vous, ce n'est pas : « Julien Fournier va venir avec les Saoudiens ». C'est qu'à un moment donné, il y a eu quelqu'un qui s'intéressait au club et qui a pris contact avec moi parce qu'il savait que je connaissais l'environnement et pour savoir s'il y avait possibilité de", a d'abord expliqué celui qui est à l'origine de « l'affaire Galtier » à Nice.

"Plus du fantasme qu'autre chose"

Fournier a ensuite cité "Je suis juste allé prendre les informations, et le vendeur n'étant pas vendeur, alors il n'était pas question de faire une « Ajroudi ». Poliment, gentiment mais fermement, il (McCourt, ndlr) m'a fait dire qu'il voulait garder le club. Quand on aime un club, il ne faut pas aller y mettre le bazar. Si un jour il est vendeur, si quelqu'un vient me voir parce que ça l'intéresse, pourquoi pas. Mais aujourd'hui c'est plus du fantasme qu'autre chose", a-t-il poursuivi après avoir donc fait référence à Mohamed Ayachi Ajroudi, le mystérieux homme d'affaires franco-tunisien qui avait annoncé sa volonté de racheter l'OM en 2020, avec l'appui de Mourad Boudjellal, ex-président du RC Toulon. Le club olympien avait ensuite poursuivi les deux hommes en justice, les accusant de déstabilisation et leur réclamant 500 000 euros de dommages et intérêts. Mais il avait été débouté par le tribunal judiciaire de Marseille en mars dernier, tout comme Boudjellal qui demandait lui 300 000 euros à Ajroudi pour préjudice moral et matériel.

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