Juba Touabi, Media365, publié le jeudi 27 février 2025 à 12h45
L'Olympique de Marseille traverse une période mouvementée, marquée par une série de sanctions imposées par la Ligue de Football Professionnel (LFP).
À la suite d'incidents survenus lors du match contre l'AS Saint-Étienne, la LFP a décidé de sanctionner l'OM en imposant un huis clos partiel au stade Vélodrome. Des engins pyrotechniques, l'utilisation d'un pointeur laser et des chants jugés déplacés ont conduit à la fermeture d'une partie du virage Nord, précisément la zone occupée par les Fanatics. Cette sanction sera appliquée lors de la réception du RC Lens, prévue le 8 mars prochain.
Les sanctions s'enchaînent pour l'OM
Au-delà de cette mesure visant les supporters, la commission de discipline a frappé fort en sanctionnant deux figures du club. Le président Pablo Longoria a été suspendu pour 15 matchs après avoir tenu des propos jugés injurieux lors du match contre Auxerre. Fabrizio Ravanelli, impliqué dans des faits similaires, a écopé de trois matchs de suspension. Sur le terrain, l'OM devra également faire face à l'absence de Derek Cornelius, suspendu pour un match ferme après son expulsion contre Auxerre. Une indisponibilité qui prive l'équipe d'un élément défensif clé, ce weekend contre Nantes, obligeant l'entraîneur à revoir ses options défensives.
Malgré ces turbulences, Marseille occupe toujours la deuxième place de Ligue 1 et entend bien poursuivre sur sa lancée. Le match face à Nantes en clôture de la 24ᵉ journée représentera une opportunité cruciale pour consolider cette position. Dans un climat extra-sportif tendu, l'OM devra faire abstraction des sanctions et se concentrer sur ses ambitions de haut de tableau. Une semaine sous haute tension pour le club phocéen, qui espère rapidement refermer ce chapitre disciplinaire pour se focaliser sur ses objectifs sportifs.