Clément Pédron, Media365, publié le lundi 27 janvier 2025 à 08h47
L'Olympique de Marseille n'a rien su faire ce dimanche en clôture de la 19ème journée de Ligue 1 sur la pelouse de l'OGC Nice (2-0). Roberto De Zerbi, l'entraîneur phocéen, n'a pas apprécié la prestation de ses hommes.
C'était un match où l'Olympique de Marseille aurait dû confirmer sa deuxième place. Un match pour se relancer aussi puisque les Phocéens restaient sur une élimination en Coupe de France face à Lille et un match nul contre Strasbourg (1-1). Et un match face à une formation certes imprenable à domicile mais friable à l'image de son élimination en Ligue Europa quelques jours avant. Malgré tous ces éléments, l'OM s'est incliné ce dimanche à l'Allianz Riviera (2-0). Face à des Aiglons ravivés et efficaces, le deuxième de Ligue 1 n'a jamais réussi à emballer la rencontre comme il l'aurait dû. Surtout, il s'est montré très perméable derrière à l'image d'un Lilian Brassier complètement hors sujet et en manque d'inspiration devant.
En conférence de presse après la partie, Roberto De Zerbi, l'entraîneur olympien, n'a pas cherché à se trouver des excuses. « C'est une défaite méritée, on a mal joué du début à la fin et on a trop souffert après le premier but encaissé, regrette l'Italien dans des propos rapportés par l'Équipe. Même si on a essayé d'attaquer ensuite, on n'a jamais eu la rage et détermination pour revenir dans le match. C'est un championnat difficile, regardez Lille, le PSG, et Lyon qui ont perdu des points ce week-end. Marseille en a aussi perdu, contre une équipe forte. Il va falloir repartir dès mardi mais il n'y a pas grand-chose à garder de ce match. »
Un Olympico déterminant
Ce revers chez le voisin azuréen ramène l'AS Monaco à trois points de l'Olympique de Marseille, distancé de dix points par le PSG. Surtout, il permet à l'OGC Nice de revenir dans le match avec sa quatrième place à quatre points de son adversaire du soir. Pour autant, comme il l'a indiqué face aux médias, l'ancien technicien de Sassuolo ou Brighton n'était pas en colère contrairement à ce que l'on aurait pu penser. « Non, je suis déçu, plutôt navré, lâche De Zerbi. Quand on perd, on perd tous ensemble, on doit assumer nos responsabilités, moi le premier. Ça peut arriver car on n'est pas invincibles, et on doit maintenant se relever comme on l'avait fait après la dernière défaite, contre Auxerre (1-3, le 8 novembre). On attaque la partie la plus importante du Championnat et il faut qu'on le fasse avec notre enthousiasme et notre âme. » Et avec entrain car se profile ce dimanche un choc face à l'OL dans un Olympico qui sent aussi le souffre.