Juba Touabi, Media365, publié le lundi 24 mars 2025 à 16h45
L'histoire entre Jonathan Clauss et l'Olympique de Marseille s'est refermée à l'été 2024 sur une note discordante.
Ce départ ne fut pas celui d'un joueur en fin de cycle, mais plutôt un transfert contraint, presque subi. À 31 ans, le latéral droit ne s'attendait pas à tourner aussi brutalement la page marseillaise, encore moins sans explication claire. L'arrivée de Roberto De Zerbi à la tête du club n'a rien changé à son isolement. Clauss n'a jamais eu l'opportunité d'échanger avec le technicien italien. Ce silence, pesant, continue de laisser planer une zone d'ombre sur les raisons réelles de son départ.
« J'avais envie de faire mieux »
Était-ce une décision strictement sportive ou la traduction d'un choix stratégique de la direction ? Ni Pablo Longoria ni Mehdi Benatia, qui l'ont pourtant critiqué publiquement, n'ont apporté de réponse concrète. Dans une interview accordée à Kampo, le joueur a indiqué : « La direction avait clairement dit que c'était fini avec moi. Si je le prends mal ? Oui, parce que j'avais envie de faire mieux que ce que j'ai fait à Marseille, même si je ne pense pas avoir mal fait. Au final, je n'ai eu aucun contact avec Roberto De Zerbi. Je ne sais pas si c'est lui ou la direction qui ne voulait pas. »
Le joueur, lui, confesse avoir vécu cette éviction comme une blessure. D'autant plus qu'il estime ne pas avoir démérité sous le maillot olympien. À cela s'est ajoutée une période personnelle délicate, amplifiant le sentiment d'injustice et d'incompréhension. Mais à défaut de réponses, Clauss a trouvé un nouveau souffle. Recruté par l'OGC Nice, il y a retrouvé Franck Haise, son ancien coach à Lens. Une relation de confiance, dans un cadre plus favorable. Sur la Côte d'Azur, Clauss s'épanouit à nouveau. En 30 rencontres de Ligue 1, il cumule 3 buts et 5 passes décisives, participant pleinement à la belle dynamique niçoise.