Rédaction Media365, publié le vendredi 12 août 2022 à 16h39
Présent jeudi soir sur le plateau de L'Equipe Tv, le journaliste de Libération Grégory Schneider s'est montré très critique envers l'OM, affirmant notamment qu'il avait acheté la C1. Des propos qui ont fait réagir côté marseillais.
Questions binaires, positions tranchées, argumentations les plus courtes possibles : les ressorts de l'émission L'Equipe du soir sur L'Equipe Tv sont connus et certaines paroles provoquent fréquemment, et sans surprise, de vives réactions. Ce fut le cas de la sortie de Grégory Schneider sur l'OM jeudi soir, lui qui répondait à cette question : "L'OM plus grand club de France, êtes-vous d'accord avec Alexis Sanchez ?"
"Je ne peux pas admettre de mettre le label de plus grand club français à un club qui a fait ça au foot, a lâché le journaliste de Libération, faisant bien sûr référence à l'affaire OM-VA en 1993, qui avait débouché sur la relégation de l'OM de Bernard Tapie en Division 2. Un club qui a empoisonné les adversaires, qui a corrompu les arbitres, qui a corrompu les adversaires, qui a acheté une Ligue des champions, je ne peux pas, moi, l'admettre."
Schneider avait déjà reformulé lors du direct
Une sortie qui a provoqué sans surprise un tollé sur les réseaux sociaux et qui a fait réagir à Marseille. Jacques Cardoze, le directeur de la communication de l'OM qui était déjà venu sur le plateau de cette émission lors des débordements de supporters marseillais, niçois et lyonnais, a parlé de propos "insultants", de "haine", de "jalousie" et d'un "venin tellement visible". Même son de cloche pour l'homme politique Renaud Muselier, président du conseil de la région PACA, parlant de "haine", de "mépris" et évoquant lui aussi des propos "insultants et indignes".
Provoquant un silence rare sur le plateau, jeudi soir, même lorsqu'il affirmait "personne n'est dupe ici", Schneider avait été repris par Giovanni Castaldi, présentateur du soir, sur la validité juridique d'un tel propos. Celle-là même qui fait aujourd'hui réagir, puisque l'UEFA n'a jamais invalidé ce succès marseillais dans la plus prestigieuse compétition européenne, le seul acquis par un club français à ce jour. "Juridiquement, je m'en fous, je le dis", s'était d'abord emballé Schneider jeudi soir, avant d'entendre l'argument et de reformuler ainsi : "Je ne vais pas dire qu'ils l'ont achetée, je vais dire qu'à mes yeux elle n'a aucune valeur." Une reformulation à coup sûr moins polémique.