Juba Touabi, Media365, publié le lundi 14 octobre 2024 à 20h45
L'Olympique de Marseille (OM) se démarque en prenant position contre le sponsoring lié au Qatar, malgré l'accord récemment conclu entre la Ligue de Football Professionnel (LFP) et beIN Sports.
L'accord, qui devrait rapporter 100 millions d'euros à la LFP, n'a pas convaincu le club phocéen de se plier aux exigences de cette collaboration. L'instance qui gère la Ligue 1 a, pour rappel, finalisé un accord avec beIN Sports, incluant la promotion de "Qatar Tourism", avec des revenus significatifs pour les clubs, répartis en 80 millions d'euros en droits TV et 20 millions en sponsoring. Cependant, l'OM a décidé de ne pas afficher le logo qatari sur son maillot, optant plutôt pour d'autres espaces publicitaires, tels que les panneaux amovibles dans son stade.
L'OM cherche d'autres alternatives
Chaque club est libre de gérer la promotion de ses sponsors comme il l'entend. Dans cette optique, la formation phocéenne a écarté l'idée d'arborer le logo qatari sur sa tunique à en croire les informations de La Provence. Cette décision reflète une volonté de préserver son image et son intégrité commerciale, ainsi que de ne pas brader son maillot pour un montant jugé insuffisant. La proposition de beIN Sports, qui offre 738 000 euros par club pour la promotion du Qatar, est perçue comme trop faible par les dirigeants marseillais, surtout en comparaison avec d'autres partenariats plus lucratifs. Ce montant ne répond pas aux attentes financières du club.
L'Olympique de Marseille reste cependant ouvert à des solutions alternatives, proposant de diffuser la publicité du Qatar sur les panneaux publicitaires de son stade avant les matchs. Cette approche permettrait au club de ne pas compromettre l'intégrité de son maillot tout en respectant les exigences de l'accord avec la Ligue de football professionnel. L'inquiétude de l'OM concernant le sponsoring qatari n'est pas isolée, d'autres clubs, comme Bastia, exprimant également leurs réserves à promouvoir le Qatar. La situation est d'autant plus tendue que beIN Sports n'a pas encore versé la première échéance des droits TV, exacerbant les tensions entre la l'instance et les clubs, à l'exception du PSG. Cette situation financière délicate pourrait compliquer davantage les négociations autour des sponsors.