Nice se réveille face à des Crocodiles à l'agonie / Ligue 1 (J15)

Nice se réveille face à des Crocodiles à l'agonie / Ligue 1 (J15)©Media365

Axel Allag, Media365, publié le mercredi 16 décembre 2020 à 20h53

En infériorité numérique, l'OGC Nice a mis fin à sa mauvaise série en s'imposant logiquement aux Costières face à une équipe de Nîmes d'une faiblesse affligeante (0-2).Les Gardois restent dans la zone rouge.

Sofiane Alakouch les mains sur les hanches, Zinedine Fehrat le regard dans le vague, Jérôme Arpinon la mine déconfite et le teint blafard... Nîmes n'y arrive plus et chute pour la cinquième fois de suite aux Costières en Ligue 1. La pire série à domicile du club gardois parmi l'élite. L'entraîneur nîmois y survivra-t-il ? Le calendrier dantesque avec deux matchs en programme d'ici au 23 décembre joue en sa faveur, mais son équipe est clairement malade. Celle du patient niçois n'était pas au mieux, mais son nouveau médecin, Adrien Ursea, a prescrit le bon traitement pour le requinquer.




Schneiderlin : « Tout faire pour gagner mercredi » - Foot - L1 - Nicepar L'Equipe

Reine-Adélaïde dans les bons coups

Après huit matchs sans victoire toutes compétitions confondues (1 nul et 7 défaites), les Aiglons ont renoué avec le succès qui les fuyait depuis le 1 er novembre dernier et un déplacement gagnant à Angers (0-3). Ils ont trouvé la faille grâce à deux joueurs sortis du banc, Dan Ndoye (0-1, 85eme) et Alexis Claude-Maurice (0-2, 94eme). On retrouve sur ces deux buts la vista de Jeff Reine-Adélaïde qui a illuminé la rencontre de son talent. L'OGC Nice a joué à se faire peur après l'expulsion sévère de son capitaine Morgan Schneiderlin (56eme), car il aurait pu et dû faire la différence bien avant. Les partenaires Walter Bénitez ont cruellement manqué d'efficacité dans le dernier geste. Aligné à la pointe de l'attaque après le forfait de dernière minute de Kasper Dolberg, Amine Gouiri a vendangé deux énormes occasions (5eme et 65eme). Toujours aussi peu tranchant depuis son arrivée cet
été en provenance du FC Séville, Rony Lopes a, lui, fait briller Baptiste Reynet (69eme). Mais l'essentiel est assuré avec ces trois points qui permettent au Gym de reprendre le fil de sa saison.

Reynet retarde l'échéance

C'est en revanche toujours la soupe à la grimace pour le Nîmes Olympique, handicapé par les absences (Briançon, martinez, Deaux, Cubas, Benrahou ou Meling). Les Gardois sont aujourd'hui trop fébriles et manquent aussi de caractère dans le jeu malgré les fulgurances de Zinedine Fehrat ou du Suédois Niclas Eliasson, intéressant sur coups de pied arrêtés. Nolan Roux est toujours aussi peu dangereux même s'il a cadré sa première frappe (51eme) alors que la défense est trop perméable et se fait régulièrement prendre de vitesse dans le dos. Il faut dire que Jérôme Arpinon a dû faire avec une charnière centrale expérimentale composée de Kelyan Guessoum et Florian Miguel. Heureusement, il a pu compter sur un bon Baptiste Reynet qui a longtemps retardé l'échéance.

On ne peut pas en dire autant de son coaching, bien moins inspiré que son homologue niçois. Comment peut-on effectuer trois changements dans le temps additionnel alors que son équipe est fantomatique et n'est pas dangereuse pour un sou en supériorité numérique ? Nîmes va devoir mettre le bleu de chauffe lors des deux derniers matchs face à des concurrents directs pour le maintien : à Saint-Etienne, puis à domicile contre Dijon pour un quitte ou double. Sans doute aussi pour Jérôme Arpinon.

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