Ligue 1 (J33) : Brest domine Lille

Ligue 1 (J33) : Brest domine Lille ©Icon Sport, Media365
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Vincent Dégremont, Media365, publié le samedi 10 mai 2025 à 23h04

Pour sa dernière de la saison à domicile, Brest a pris le meilleur sur le LOSC (2-0).

Dans le haut du ventre mou, le Stade Brestois n'avait plus rien à disputer en cette fin de saison, mais tenait à faire plaisir à ses nombreux spectateurs pour la dernière à domicile d'une saison historique. Les Dogues, désireux de remettre le couvert en Ligue des Champions, devaient faire un résultat à Francis-Le Blé pour se rapprocher de leur objectif. Malgré ces ambitions et deux 4-2-3-1 séduisants sur le papier, les belligérants se neutralisèrent durant les 40 premières minutes. Le public, qui s'ennuyait poliment dans une rencontre sans pressing, se mit alors à scander le nom de Marco Bizot, rendant hommage à son futur ex. Les yeux brouillés par les larmes, le gardien néerlandais ne vit peut-être pas très nettement Romain Del Castillo jouer à deux un corner avec Kenny Lala. Sur le remise du latéral, l'ailier brossa un centre rentrant parfait aux 5,50, que Ludovic Ajorque décroisa d'une tête clinique. Thomas Meunier - au marquage - et Lucas Chevalier - sur sa ligne - ne pouvaient que constater les dégâts. A la pause, les Finistériens menaient, malgré un expected goal riquiqui (0,13), grâce aux talents complémentaires d'Ajorque et Del Castillo.

Brest soigne sa dernière dans son antre, les Dogues sans mordant

Si les visiteurs mettaient davantage d'envie offensive au retour des vestiaires, ce n'était pas encore assez pour inquiéter une arrière-garde brestoise privée de son habituel capitaine (suspendu), mais tout de même très sereine, grâce aux excellents Edimilson Fernandes et Abdoulaye Ndiaye. On venait de dépasser l'heure de jeu quand dans le rond central, Kamory Doumbia subtilisa la balle à Nabil Bentaleb, fila tout droit, contourna le tacle d'Aïssa Mandi puis frappa fort en croisant d'une dizaine de mètres. Une fois n'est pas coutume, la main en opposition de Chevalier manqua de fermeté, et les locaux firent le break ! Malgré les entrées de Rémy Cabella, Ayoub Bouaddi et Osame Sahraoui, les changements de Bruno Génésio ne changèrent pas le rapport de force. Inoffensifs ou presque, les Lillois n'inquiétèrent Bizot que dans le temps additionnel, sur une frappe en déséquilibre de Chuba Akpom que la barre repoussa. Rien ne pouvait empêcher un ultime blanchissange du portier néerlandais à Francis-Le Blé. Ni les chants d'un public fidèle et heureux.

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