Ligue 1 (J14) : Un nul qui n'arrange ni Nantes ni Dijon

Ligue 1 (J14) : Un nul qui n'arrange ni Nantes ni Dijon©Media365

Jérémie Baron, Media365, publié le dimanche 13 décembre 2020 à 16h54

Dans le match de la peur entre le FC Nantes (14eme) et Dijon FCO (20eme), aucune des deux équipes n'est parvenue à prendre le meilleur sur l'autre (1-1). Statu quo pour les deux formations qui n'entrevoient toujours pas le bout du tunnel.

Pardonnez le poncif, mais voilà un nul qui n'arrange personne : Nantes et Dijon, qui avaient tous les deux besoin de points, se sont quittés sur une égalité (1-1) à la Beaujoire, Moussa Konaté en deuxième période ayant répondu à un penalty de Moses Simon inscrit avant la pause.

Emond saisait sa chance

Les Canaris entraient ce dimanche dans une nouvelle ère, celle de Patrick Collot, ex-adjoint de Christian Gourcuff assurant l'intérim depuis l'éviction de ce dernier et ayant fait des choix forts pour sa première composition d'équipe. En crise, les locaux ont fait le travail durant le premier acte : préféré à Randal Kolo Muani au coup d'envoi, Renaud Emond aura manqué le break juste avant la mi-temps (45ème), mais il s'est surtout échappé à la limite du hors-jeu en milieu de première et s'est fait sécher par Jonathan Panzo, permettant à Simon d'inscrire sa deuxième réalisation de la saison (24ème).

Première pour Konaté

Une ouverture du score un poil contre le cours du jeu (Fábio sauvant même un ballon sur la ligne à la 39ème), que les visiteurs, derniers mais plus convaincants ces derniers temps, ont digéré pour aller chercher l'égalisation. Celle-ci est venue de la recrue Konaté, auteur de son premier but dijonnais après avoir faussé compagnie à Nicolas Pallois (54ème). Dans un temps fort, le DFCO a bien failli retourner la situation dans la foulée, mais Frédéric Sammaritano a buté sur Lafont (55ème). 

Racioppi sauve les meubles

La suite de la rencontre a vu les deux formations se rendre coup pour coup, les jaune et vert laissant souvent le cuir dans les pieds de leurs adversaires mais s'essayant par quelques éclairs (l'entrant Kolo Muani à la 67ème, la superbe frappe de Simon dix minutes pus tard ou encore le frisson de Kader Bamba dans les dernières minutes) qu'Anthony Racioppi a su gérer. Voilà comment se retrouver dos à dos, au pied du mur.

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