L1 (J30) : Reims accroche Brest in extremis

L1 (J30) : Reims accroche Brest in extremis©Panoramic, Media365
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Vincent Dégremont, Media365, publié le dimanche 09 avril 2023 à 17h22

Les Brestois s'apprêtaient à glaner un succès ô combien important sur la pelouse de Reims, dans l'optique de leur maintien. Mais Folarin Balogun a égalisé sur penalty (1-1, 30eme journée de Ligue 1).

Le huitième recevait le quinzième. Luttant pour ne pas descendre, les Brestois démarraient prudemment, à l'image de Pierre Lees-Melou revenant vers son gardien depuis la ligne médiane dans les premiers moments de la rencontre. Positionné dans un rôle de meneur de jeu reculé, l'ancien Dijonnais ne se doutait pas qu'il allait ouvrir le score à la 6eme. Après un premier centre de Franck Honorat sur lequel il manquait quelques pointures à Mahdi Camara, Jérémy Le Douaron récupéra sur la gauche et s'appliqua pour trouver Steve Mounié au second poteau. Si l'avant-centre finistérien fut un peu court, Lees-Melou avait suivi pour reprendre d'une tête clinique. Et le quinzième prenait la mène !

Mis en confiance par cette ouverture du score précoce, les hommes d'Eric Roy se trouvaient facilement et faillirent faire le break à la 17eme, au moment où une longue touche de Kenny Lala surprit la défense marnaise. A l'angle des 5,50 m, Mounié prolongea de la tête pour Le Douaron, qui croisa un coup de casque à bout portant. Concentré, Yehvan Diouf empêcha le 0-2 d'une horizontale main opposée !

Les Brestois bien plus justes collectivement que leurs hôtes

Fébriles, les protégés de Will Still attendirent la demi-heure pour se procurer leur première situation chaude. Servi par Azor Matusiwa dans le dos de la défense, Thomas Foket ajusta un centre que Folarin Balogun reprit de la tête à bout portant... directement sur Marco Bizot ! Huit minutes plus tard, le latéral belge retrouva la même position favorable et offrit une galette à Marshall Munetsi au second poteau. Cette fois-ci, le gardien néerlandais dut pousser la tête puissante du milieu zimbabwéen sur sa transversale ! Le montant droit vibra de l'autre côté à la 43eme.

Monté proposer sa présence sur un coup franc, le capitaine Brendan Chardonnet reprit acrobatiquement du point de penalty une remise de Mounié. Diouf se détendit de tout son long. Ça n'était pas assez, mais le portier rémois avait la baraka. Pas de break brestois donc, et pas davantage après deux minutes de temps additionnel, quand Emmanuel Agbadou ne prit pas l'information et servit un adversaire dans l'axe. Honorat lança aussitôt Mounié, qui perdit son duel contre Diouf.

La VAR vient au secours du Stade de Reims sur la fin

Revenus des vestiaires en cherchant à mettre davantage d'intensité, mais avec toujours autant de déchet et aussi peu d'inspiration, les joueurs de Will Still n'arrivèrent pas à trouver des brèches au sein d'un bloc visiteur bien replié. Après une première période très séduisante, Eric Roy avait quant à lui demandé à ses protégés de fermer la boutique en seconde. Un choix d'abord payant, au vu de l'impuissance rémoise à se créer des occasions. A l'exception de timides tentatives d'Alexis Flips et Jens Cajuste, et de mauvais choix de Balogun ou Agbadou, envoyant des frappes lointaines en tribune supérieure, Bizot fut bien protégé par son bloc, et notamment Lilian Brassier qui gagna de nombreux duels cruciaux dans sa surface. Malgré les entrées de Myziane Maolida, Mitchell Van Bergen, Kaj Sierhuis, Arbër Zeneli et une grosse prise de risque offensive de la part de son tacticien, le Stade de Reims patinait.



Il fallut un coup de pouce de la VAR, rappelant M.Millot une minute après que Lala eut découpé Zeneli dans la surface, pour que les Marnais bénéficient d'un penalty à l'entrée du temps additionnel. En buteur de classe, Balogun prit l'ascendant sur Bizot - pourtant auteur d'un bien meilleur match que lui - et croisa de l'intérieur du droit. Si le portier néerlandais plongea du bon côté, ce fut trop tard et sans conviction. Mais au contraire de ses coéquipiers, il sut aussitôt se remobiliser après une touche mal jouée vers l'arrière et sur Brassier. Sentant l'odeur du sang, Ito se rua sur le défenseur - si bon jusque-là - et réussit à envoyer le ballon vers le but. Sautant sur la droite, Bizot sanctuarisa alors le point du nul. A défaut des trois qui tendaient les bras aux visiteurs.

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