Brest - Roy : « Pas le bon feeling »

Brest - Roy : « Pas le bon feeling » ©Icon Sport, Media365
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Clément Pédron, Media365, publié le lundi 11 novembre 2024 à 13h45

En conférence de presse au sortir de la défaite sur la pelouse de Montpellier (3-1), Éric Roy, l'entraîneur du Stade Brestois, a déploré l'enchaînement des matchs et la pression inhérente à celui-ci. Le technicien sait que son équipe n'a pas le même rendement en championnat qu'en Ligue des champions.

C'est un problème de riches et le Stade Brestois s'attendait certainement à cela même sans se l'avouer. Toutes les équipes disputant la Ligue des champions en plus du championnat savent à quel point il est difficile de performer dans les deux compétitions. Encore plus quand il s'agit d'une formation ayant peu l'habitude. Éric Roy, l'entraîneur du SB29 a eu beau prévenir ses hommes en amont de cette saison 2024-2025, il ne peut pas tout maîtriser. Dimanche après-midi, le club finistérien s'est pris les pieds dans le tapis contre la lanterne rouge, le MHSC (3-1) qui n'avait jusqu'alors gagné qu'une seule rencontre. Avec ce revers, c'est déjà le sixième de cet exercice en Ligue 1 pour Brest qui pointe au 12ème rang. À titre de comparaison, il avait fallu attendre la mi-avril l'an passé pour atteindre ce chiffre.

À la Mosson, Éric Roy avait décidé de faire tourner son effectif quelques jours après la victoire de ses hommes sur la pelouse du Sparta Prague, la troisième en quatre rencontres de C1. Le technicien a procédé à sept changements par rapport au dernier match et ceux qui ont eu la chance de débuter contre le MHSC n'ont pas marqué des points. « Qu'est-ce qu'il y a de plus extraordinaire que de faire un bon match en Ligue des champions, de gagner ? a relevé Eric Roy dans des propos rapportés par l'Équipe. T'es porté par une euphorie et tu veux la retrouver sur le terrain. Mais sur ce match, il n'y avait pas d'allant, pas d'enthousiasme... T'as envie de voir d'autres joueurs. Ce sont eux qui ont les clés. »

Une pause bien méritée

L'enchaînement anarchique des matchs font que la vérité du jour n'est pas celle du lendemain. Et qu'une bonne voire très bonne performance le mercredi peut être totalement balayée par une mauvaise le dimanche en championnat. Voilà le Stade Brestois à trois points du barragiste au moment même où il est également 4ème de la Ligue des champions avec dix points sur douze possibles. D'où l'importance immédiate de faire reposer les esprits et cette trêve internationale arrive à point nommé. « On n'avait pas la qualité technique, pas le bon feeling et un manque de réussite, a enchaîné Roy. Mais quand on ne démarre pas bien les matches, ça ne sourit pas. Ça va nous faire du bien de couper quelques jours, car on a besoin de se ressourcer, de retrouver des forces vives et le bon état d'esprit pour enclencher quelque chose dans deux semaines. »

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