Bordeaux : Giresse regrette une perte d'identité chez les Girondins

A lire aussi

Guillaume MARION, Media365 : publié le jeudi 15 avril 2021 à 16h30

En lien avec Pierre Hurmic, le maire de Bordeaux, Alain Giresse tente de jouer les conciliateurs au sein des Girondins, alors que la fracture semble grande entre les propriétaires du club et les supporters.

Ancien du club, Alain Giresse tente avec Pierre Hurmic, le maire de Bordeaux, de réduire la fracture entre les propriétaires des Girondins et ses supporters, mécontents de la gestion du club depuis l'arrivée de King Street. « Il y a de plus en plus d'investisseurs qui reprennent des clubs avec des objectifs financiers derrière. La différence entre Bordeaux et Marseille, par exemple, c'est qu'à l'OM, il y a un propriétaire identifié, Frank McCourt. Ici, c'est un fonds d'investissement avec des gens en place chargés de faire tourner la boutique. Notre rôle n'est pas de dire : "Toi, tu as raison" ou "toi, tu as tort." Ce n'est pas un tribunal. Mais quand on prend un club, il faut aussi tenir compte de ses spécificités. Beaucoup de décisions ont été prises à l'encontre de ce que le club était. (...) On a perdu notre identité. Les Girondins, c'est un patrimoine et ça a été écorné. S'il avait suffi de changer l'appellation pour faire entrer une manne d'argent, d'autres l'auraient fait bien avant », a notamment confié Giresse.

« Ne pas être en confrontation avec ses supporters »

« Les relations sont trop tendues pour que tout se règle en une discussion mais on a avancé, pas reculé. On est dans cette dynamique-là. Un club ne peut pas être en confrontation avec ses propres supporters et je crois que les gens en place commencent à en prendre conscience. Ce que je ne comprends pas, c'est pourquoi Daniel Ehrmann (le représentant de King Street) ne les rencontre pas. Qu'est-ce que ça lui coûte ? On ne peut pas prendre un club et laisser pourrir la situation, a par la suite regretté l'ancien milieu de terrain, lors d'une interview accordée à L'Equipe. On verra si ça peut se concrétiser. (...) Même si on part de loin, ni le club ni les supporters ni les anciens ne sont là pour perdre leur temps. Ça ne peut pas faire pschitt ! Personne ne peut le concevoir, sinon on descend dans les ténèbres. » En attendant, le club vit une nouvelle saison compliquée en Ligue 1. Actuellement 15eme, le FCGB va devoir se reprendre pour éviter une fin de saison compliquée avec la menace d'une relégation.

Vos réactions doivent respecter nos CGU.