Thomas Siniecki, Media365 : publié le lundi 02 janvier 2023 à 19h34
La parenthèse de la Coupe de France, qui mettra aux prises les deux derniers de Ligue 1 vendredi soir entre Strasbourg et Angers, sera peut-être bienvenue pour des Alsaciens qui continuent de broyer du noir en championnat.
La situation ne s'arrange décidément pas du côté de Strasbourg, vaincu à domicile par Troyes (2-3) après avoir pourtant remonté deux buts de retard au sortir d'une entame catastrophique. Mais rien n'y a fait, l'ESTAC l'a emporté et laisse les Alsaciens à l'avant-dernière place de Ligue 1, à quatre points du seizième et premier non-relégable Ajaccio. Après le match, on a vu plusieurs supporters tenter de s'adresser avec véhémence à l'attention des joueurs venus les saluer. Selon Julien Stéphan, "c'est logique" : "Ils nous supportent et doivent sans doute avoir de l'inquiétude, ils le verbalisent." Le coach veut néanmoins "tout faire pour rester debout" : "On doit s'appuyer sur nous-mêmes, sans écouter les commentaires négatifs. Si moi je n'y crois pas, qui va y croire ?"
Cette saison à quatre descentes peut vite compliquer les perspectives, mais il n'y a pas encore le feu au lac puisque la phase aller n'est même pas achevée. "C'était un match important, c'est clair que la situation n'est pas bonne", estime toutefois le fils de Guy, l'adjoint historique de Didier Deschamps en équipe de France. "Je ne vais pas contredire les chiffres, ils sont là et ils existent." Le technicien révélé au Stade Rennais a jugé que l'entame de ses joueurs n'était pourtant pas si mauvaise : "C'était cohérent, puis on a eu un trou d'air et on a été sanctionnés. On est très bien revenus, puis on n'a pas réussi à mettre la pression dans la surface adverse." Les Strasbourgeois n'ont plus gagné depuis sept matchs et ne reprendront par le plus facile en fin de semaine prochaine, contre le RC Lens.