Thomas Siniecki, Media365 : publié le lundi 02 janvier 2023 à 22h34
Il serait presque miraculeux que Martin Terrier ne se soit pas rompu les ligaments croisés lundi soir, à l'occasion de Rennes - Nice (17eme journée de Ligue 1). La réaction du joueur, terrible, était malheureusement sans équivoque.
Les cris d'effroi de Martin Terrier, à la 30eme minute de Rennes - Nice (1-1, 17eme journée de Ligue 1), ont immédiatement glacé le sang de tous les spectateurs au Roazhon Park. Et sans doute encore plus des téléspectateurs, le gros plan sur l'attaquant breton se tenant le genou étant particulièrement terrible, au sortir d'un duel qui semblait pourtant anodin au premier abord. "Ce n'est pas très rassurant, on fera le point mardi, lâchait Bruno Génésio sur Canal+ à la reprise de la seconde période. Le genou a tourné, donc on a toujours des doutes sur la gravité... On attend." Le coach rennais, comprenant les conséquences de la scène qui s'est déroulée quasiment sous ses yeux, a lui-même demandé aux soigneurs d'entrer sur la pelouse avec leur brancard.
Dès la fin de la première période, son coéquipier Xeka avait aussi du mal à masquer une certaine émotion : "Je le connais depuis longtemps, c'est dur à voir. Quand c'est quelqu'un de proche, ça fait encore plus mal. On sait tous que ça peut arriver à tout le monde, on connaît les risques. Nous ne savons pas encore ce qu'il a, il avait très mal mais on espère vraiment que ça ira... On est tous derrière lui, on va se battre à 1 000% pour lui." Avant la Coupe du Monde, les hurlements d'Amine Harit avaient provoqué le même type d'émoi. Lors de Monaco - Marseille (2-3), l'international marocain s'était gravement blessé au genou après un choc avec le défenseur monégasque Axel Disasi, ce qui l'avait privé du Mondial à la dernière minute - et donc de l'épopée des Lions de l'Atlas jusqu'en demi-finales.