Axel Allag, Media365, publié le jeudi 19 juin 2025 à 18h16
Adrien Rabiot a obtenu ce qu'il voulait, à savoir la requalification de ses contrats au PSG en CDI après un arrêt de la Cour d'appel de Paris.
Adrien Rabiot, qui a passé neuf années au PSG, à compter de 2010 et a été mis à pied en avril 2019 pour motif disciplinaire, a eu ce qu'il voulait. A savoir une requalification de ses contrats en CDI, comme rapporté par nos confrères de L'Equipe. L'arrêt que la Cour d'appel de Paris vient de rendre est une première concernant un footballeur de ce niveau. Le milieu de terrain international tricolore contestait la légitimité de sa mise à l'écart, alors qu'il avait vu sa prime d'éthique être retirée.
Le PSG devra verser près d'1, 3 millions d'euros à Rabiot
De fait, l'actuel joueur de l'OM, formé au PSG, a désormais récupéré une partie des salaires qui lui avaient été retirés et les sanctions financières (suppression de prime, mise à pied) ont été annulées. Le club de la capitale a perdu gros car il s'est vu condamner à 10 000 euros de dommages pour l'avoir « mis à l'écart », et il versera à Rabiot près de 1,3 million d'euros. « C'est une décision importante sur le plan des principes après six ans d'attente. Les sanctions abusives dont avait été victime Adrien ont été annulées par la Cour », s'est félicité Me Romuald Palao, conseil d'Adrien Rabiot, auprès de L'Equipe.
Dans cette affaire, le PSG réclamait 500 000 euros de dommages et intérêts pour procédure abusive mais la Cour d'appel de Paris s'est donc rangée du côté du joueur : « Monsieur Rabiot à juste titre valoir que l'emploi d'un joueur a vocation à exister tant que le club disposera d'une équipe de football ». Me Romuald Palao a ensuite mis en avant son sentiment « La requalification en contrat à durée indéterminée est pour ma part une évidence. Il existe une directive et elle est faite pour être respectée. Le football professionnel et le PSG ne peuvent déroger aux règles établies. Le législateur est intervenu depuis mais je ne suis franchement pas certain que la Directive soit mieux appliquée, tout comme d'ailleurs la jurisprudence de la CJUE sur ces sujets ».