PSG : Zidane se confie et laisse la porte ouverte

Emmanuel LANGELLIER, Media365 : publié le jeudi 23 juin 2022 à 11h10

Alors qu'il a été annoncé un temps comme probable futur entraîneur du PSG, Zinédine Zidane s'exprime sur le sujet comme sur celui du rôle de sélectionneur de l'équipe de France.

Ce 23 juin 2022 est une date événement. Zinédine Zidane, l'un des plus grands sportifs français de l'histoire, fête ses 50 ans. Déjà un demi-siècle pour celui qui a offert sa première Coupe du Monde à l'Hexagone grâce à deux coups de têtes magistraux un soir magique de 12 juillet 1998 face au Brésil (3-0) au Stade de France et qui aurait pu récidiver huit ans plus tard contre l'Italie sans un arrêt mémorable de Gianluigi Buffon, avant de clôturer sa fantastique carrière de joueur sur un coup de tête dans le plexus de Marco Materazzi. Devenu à jamais « Zizou », le natif de Marseille a ensuite embrassé la carrière d'entraîneur, avec succès là encore. Vainqueur notamment de 3 Ligue des Champions et de 2 Ligas, l'ancien génial meneur de jeu est libre depuis un an.

Zidane au PSG ? « Il ne faut jamais dire jamais »

Il aurait pu replonger cet été. Au PSG. Mais, un temps annoncé durant plusieurs jours très bien parti pour diriger Kylian Mbappé, Lionel Messi et Marco Verratti, Zidane n'officiera pas la saison prochaine à Paris qui devrait prochainement nommer Christophe Galtier pour succéder à Mauricio Pochettino. Pourtant, Zidane au PSG, cela reste possible dans le futur. C'est lui-même qui le confie dans L'Equipe, jeudi à l'occasion de son demi-siècle. « Il ne faut jamais dire jamais. Surtout lorsque vous êtes entraîneur aujourd'hui. Mais la question est sans objet. Ce n'est absolument pas d'actualité. Quand j'étais joueur, j'avais le choix, presque tous les clubs. Entraîneur, il n'y a pas cinquante clubs où je peux aller. Il y a deux ou trois possibilités. C'est la réalité actuelle. Coach, on a beaucoup moins le choix que joueur. Si je repars dans un club, c'est pour gagner. Je le dis en toute modestie. C'est pour cela que je ne peux pas aller n'importe où. Pour d'autres raisons, aussi, je ne pourrais peut-être pas aller partout », confie Zidane.


L'ex-numéro 10 des Bleus et n°5 du Real Madrid pourrait donc diriger un autre club après ses deux expériences à la tête du Real. Et ce prochain club éventuel alors ? Il faut réunir plusieurs paramètres selon Zidane : « La langue par exemple. Certaines conditions rendent les choses plus difficiles... Quand on me dit : "Tu veux aller à Manchester ?" Je comprends l'anglais mais je ne le maîtrise pas totalement. Je sais qu'il y a des entraîneurs qui vont dans des clubs sans parler la langue. Mais, moi, je fonctionne autrement. Pour gagner, plein d'éléments entrent en jeu. C'est un contexte global. Moi, je sais ce dont j'ai besoin pour gagner. Alors, tu peux bien sûr ne pas gagner mais je sais qu'il faut au moins ça, ça et ça, dit-il en appuyant ses propos de la main. Et je veux tout mettre de mon côté pour optimiser la victoire. »

« L'équipe de France est la plus belle chose qui soit »

Mais avant de revoir Zinédine Zidane entraîneur, on pourrait le découvrir sélectionneur. De l'équipe de France, bien sûr. « J'en ai envie, bien sûr. Je le serai, je l'espère, un jour. Quand ? Ça ne dépend pas de moi. Mais j'ai envie de boucler la boucle avec l'équipe de France. J'ai connu cette équipe de France en tant que joueur. Et c'est la plus belle des choses qui me soient arrivées ! Mais vraiment ! C'est le summum. Et donc, comme j'ai vécu ça et qu'aujourd'hui je suis entraîneur, l'équipe de France est bien ancrée dans ma tête », souligne l'ancien coach du Real Madrid qui pourrait prendre la suite de Didier Deschamps dont le contrat court jusqu'à la prochaine Coupe du Monde, au Qatar en fin d'année. Alors, Zizou après Deschamps à la tête des Bleus à partir de 2023 ? « Je ne sais pas, répond le désormais cinquantenaire. Si ça doit se faire, ça se fera, à ce moment-là ou pas. Quand je dis que j'ai envie de prendre un jour l'équipe de France, je l'assume. Aujourd'hui, une équipe est en place. Avec ses objectifs. Mais si l'opportunité se présente ensuite, alors je serai là. Encore une fois, cela ne dépend pas de moi. Mon envie profonde est là. L'équipe de France est la plus belle chose qui soit. »

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