Paul Rouget, Media365 : publié le vendredi 07 juillet 2023 à 18h03
Acheté 60 millions d'euros au Sporting, le milieu de terrain uruguayen Manuel Ugarte (22 ans), vient renforcer l'entrejeu parisien, qui manquait d'une dimension physique. De là à faire oublier Thiago Motta...
Et si le PSG avait enfin trouvé le successeur de Thiago Motta ? Alors que personne n'a vraiment réussi à s'imposer aux côtés de Marco Verratti depuis le départ de l'Italo-Brésilien à l'été 2018, le club parisien vient d'enregistrer l'arrivée de Manuel Ugarte, troisième recrue estivale officielle après Milan Skriniar et Marco Asensio, en attendant Lucas Hernandez, entre autres. Âgé de 22 ans, l'Uruguayen a débarqué en Europe début 2021, au Portugal, jouant d'abord pour le FC Famalicao avant de passer les deux dernières saisons au Sporting. Son principal point commun avec Thiago Motta est d'être lui aussi un pur numéro 6. Mais s'il est moins technique que l'actuel entraîneur de Bologne, qui était un maître à jouer devant la défense, Ugarte n'est pas maladroit avec le ballon et peut aussi dribbler, même si c'est le plus souvent dans sa moitié de terrain.
Avec Verratti, l'international uruguayen (8 sélections), formé au Fenix Montevideo, partage une propension à prendre beaucoup de cartons (18 jaunes, dont 11 en championnat, et un rouge la saison dernière avec le club lisboète) et à peu marquer (un seul but en deux saisons au Sporting, en Coupe de la Ligue en 2021-2022). Il va en revanche apporter une dimension physique qui manquait cruellement au club parisien, tout comme son côté harceleur. Mais comment se décrit-il ? "Ce que j'aime, c'est jouer, avoir le ballon, a-t-il confié dans son premier entretien avec PSG TV. Mais je dirais que ce qui me caractérise le plus, c'est que je donne toujours tout. Je suis, comme la plupart des joueurs uruguayens, un joueur qui ne lâche rien, un joueur agressif dans son jeu. J'essaie toujours de tout donner sur le terrain." Reste à savoir comment Luis Enrique, le nouvel entraîneur parisien, va utiliser ce joueur qui a tout de même coûté la bagatelle de 60 millions d'euros. Un prix qu'on risque de vite lui rappeler s'il ne s'impose pas à Paris...