Rédaction Media365, publié le vendredi 27 novembre 2020 à 15h10
Très énervé face aux médias après la difficile victoire du PSG contre Leipzig (1-0), Thomas Tuchel est revenu sur les critiques dont les Parisiens font l'objet.
Le PSG ne réalise pas un début de saison très convaincant. Même s'ils sont leaders de la Ligue 1 et en position de se qualifier pour les huitièmes de finale de la Ligue des Champions, les Franciliens se sont attirés de nombreuses critiques dernièrement, en raison notamment d'un jeu peu séduisant, et parfois même inquiétant. Des remarques auxquelles Thomas Tuchel a modérément goûté, allant même jusqu'à s'agacer devant les questions répétitives de journalistes sur la qualité du football produit.
Ce vendredi, et avant la réception de Bordeaux en Ligue 1, l'Allemand a encore été interrogé sur les partitions en dents de scie de sa formation. Sur un ton plus calme, et avec l'idée notamment d'apaiser les tensions, le coach a livré le fond de sa pensée : « Je peux comprendre les critiques, mais on a des positions différentes. Les critiques, elles viennent des supporters, des journalistes... Mais je ne suis pas devant ma télé, ou sur mon canapé. Moi, je suis avec mon équipe, je vis chaque passe, chaque sprint avec mon équipe et on a un sentiment complètement différent après un match comme ça que devant ma télé. D'ailleurs, si j'avais été devant ma TV, j'aurais peut-être changé de chaîne. Je peux donc accepter les critiques mais vous pouvez accepter aussi qu'on a un autre sentiment ».
« Les critiques, ça soude le groupe »
Tuchel veut protéger son équipe contre les ondes négatives. En même temps, il est convaincu que c'est dans l'adversité que ses protégés parviennent à se surpasser et livrer leur meilleur visage. « Si ça atteint le vestiaire, ça nous resserrera. Pour moi c'est très clair », a-t-il tonné.
Le coach parisien ne craint pas autant les piques des journalistes que le mauvais sort et les blessures qui pourraient pénaliser sa formation. Aujourd'hui, il se félicite de voir l'infirmerie se vider petit à petiot et il croise les doigts pour que la situation continue à évoluer positivement : « Nous n'avons pas le meilleur état physique car on manque complètement d'une préparation et après on rentre dans un cercle comme Marco Verratti où on laisse jouer des joueurs très vite après des blessures et on prend des risques (...) Maintenant, Marco peut jouer peut-être une mi-temps contre Bordeaux et ça nous donne beaucoup de possibilité et de confiance sur le terrain. »