Thibaut Simon, Media365, publié le dimanche 16 mars 2025 à 10h23
Adrien Rabiot jouera ce dimanche son premier Classique sous le maillot marseillais au Parc des Princes. Avant lui, certains joueurs passés par le PSG avaient reçu quelques critiques dans l'enceinte parisienne.
Les caméras seront tournées ce dimanche sur le Parc des Princes à l'occasion du match entre le Paris Saint-Germain et l'Olympique de Marseille en clôture de cette 26e journée de Ligue 1 (20h45). Le 109e Classique entre les deux équipes toutes compétitions confondues, nettement en faveur des Parisiens. Mais un joueur sera scruté lors de son entrée sur la pelouse : Adrien Rabiot. Passé par le club de la capitale entre 2012 et 2019, l'ancien "titi parisien" a rejoint cet été l'OM. Le milieu français devrait recevoir un accueil particulier, tout comme d'ancien Parisiens avant lui.
Fiorèse, Déhu, les ennemis public numéro 1
De "300 % parisien" à "Judas"." Après avoir prolongé avec le PSG à l'été 2004, Fabrice Fiorèse évoque son amour pour le club. Sauf que le joueur entre en clash avec son entraîneur Vahid Halilhodzic et quitte le club pour rejoindre l'OM. Fiorèse fustige de toute part le PSG. "Le PSG est une secte. J'ai trouvé une famille à Marseille." déclare-t-il. Une situation que n'aurait jamais pu imaginer Halilhodzic. Pour se retour au Parc en novembre 2004, Fiorèse est hué par le public parisien dès l'échauffement, qui s'en donne à coeur joie contre le "traître". "Nous avons Jésus, vous avez Judas", en référence à Mario Yepes peut-on voir dans les tribunes ou encore "Fiorèse : si le PSG est une prison, rends la savonette". À la 19ème minute, il reçoit un énorme tacle de Sylvain Armand par derrière, synonyme d'expulsion. Le PSG finit par s'imposer (2-1).
Tout comme Fiorèse, Frédéric Déhu va vivre le même accueil que son coéquipier. Alors qu'il remporte la Coupe de France contre Châteauroux en 2004, Déhu doit rejoindre Marseille quelques mois plus tard. Le transfert est confirmé durant l'été et son accueil en novembre 2004 au Parc se passe très mal. Les ultras parisiens brandissent des messages homophobes et prennent en grippe le duo. "Déhu-Fiorèse : le mari est parti, la femme suit" peut-on lire.
Ambiance tendue pour Jérôme Leroy
Les deux clubs, Jérôme Leroy les a connu en revenant en janvier 2002 au PSG. Pour son retour avec le maillot parisien, le joueur avait été bousculé. "Je me souviens de mon premier match à Clermont-Ferrand en Coupe de France, on me dit : 'Sors pas, va pas reconnaître le terrain.' Bon okay..." expliquait-il à So Foot il y a quelques années. Des banderoles, des insultes et une impression de ne plus faire partie du club.