Thomas Siniecki, Media365 : publié le samedi 27 mai 2023 à 23h52
Tout frais champion de France, l'entraîneur du Paris Saint-Germain a adressé sa première pensée à sa femme, qui a aussi dû subir de plein fouet le tumulte médiatique. Christophe Galtier ne veut pas banaliser la performance.
Ouf ! En résumé, c'est ce qui doit trotter dans la tête de Christophe Galtier après la conquête enfin officielle du titre de champion de France du Paris Saint-Germain, le onzième de l'histoire qui fait du club de la capitale le seul détenteur du record devant Saint-Etienne. Sur Prime Vidéo après cette rencontre à Strasbourg (1-1), le coach parisien veut "savourer à sa juste valeur" : "Il ne faut pas banaliser les titres. J'ai encore vu en Bundesliga, dans l'après-midi, comme c'est difficile, et encore plus cette année... Presque tous les absents avaient fait le déplacement, huit au total, ce qui dénote un certain état d'esprit." Tous, sauf Neymar...
"Qu'on le veuille ou non, c'est une performance"
"Certains diront que c'est normal, mais quand le deuxième dépasse les 80 points, c'est une performance. Et on fera le maximum pour les 88 points." Ce sera la semaine prochaine face à Clermont. "Je pense à mon épouse, qui a vécu une année difficile. Et aussi à Luis Campos, il n'est pas là après avoir été endeuillé dans la semaine par la perte de sa maman. Ce titre lui appartient aussi. Je pense aussi à tous les joueurs et les supporters. Tout n'a pas été parfait, mais il ne faut surtout pas banaliser, jamais." En évoquant sa femme, Christophe Galtier revient forcément sur la tempête médiatique subie le mois dernier après les accusations de racisme proférées par Julien Fournier, son ancien directeur sportif à l'OGC Nice.
A un autre micro, celui de Canal+ Sport, Christophe Galtier rappelle encore que "le champion en titre a été malmené partout, sauf en Angleterre, donc il faut l'apprécier à sa juste valeur". Le technicien, champion pour la deuxième fois en trois ans après son sacre de 2021 avec Lille, effectue enfin un rapide retour en arrière : "En deuxième partie de saison, l'effectif a été meurtri au plus profond physiquement. Nous avons perdu des joueurs majeurs, alors qu'on le veuille ou non, c'est une performance." Un dernier mot sur son avenir : "Entre ce que vous dites, ce que je lis et ce que je vis au quotidien, dans mon vestiaire, il y a une grosse différence." Le mystère demeure.