Paul Rouget, Media365 : publié le mercredi 23 août 2023 à 20h56
Après la dissolution de deux groupes de supporters parisiens, un nouveau groupe du Collectif Ultras Paris (CUP) a fait son apparition au Parc des Princes.
Le Collectif Ultras Paris (CUP), qui regroupe les ultras parisiens, est resté en retrait sur le feuilleton de l'été du PSG, la situation de Kylian Mbappé, expliquant vouloir "attendre encore un petit peu de voir comment les choses évoluent avant de prendre position. Le jeu médiatique influence également pas mal les choses", avait déclaré Romain Mabille, le président du CUP, sur Canal+, avant que Mbappé ne soit finalement réintégré et ne vienne célébrer, de manière très démonstrative, son but à Toulouse devant des ultras parisiens avec qui il a "des bon rapports" selon leur leader.
Un groupe à la place des LPA
Prudent sur le cas Mbappé, le CUP est en revanche monté au créneau au début du mois lors de l'annonce de la dissolution du groupe des Nautecia pour des "divergences récentes", jugeant ce retrait "surprenant et peu honorable (...) Nous n'autoriserons jamais la résurgence d'une gangrène hooligan à Paris", pouvait-on lire dans ce message offensif, qui dénonçait également "des mensonges de la part de « leaders » incapables d'assumer leurs choix." Quelques jours plus tard, c'est le groupe LPA (Liberté pour les abonnés) qui a cessé ses activités en raison, également de divergences avec le CUP, aux positions "trop éloignées" sur certains sujets.
D'après RMC, il existerait toujours des tensions au sein du CUP, des tensions qui se sont notamment vues lors de la grève des ultras parisiens en fin de saison dernière. Des ultras qui ont accueilli depuis le début de saison un nouveau groupe, le "Beriz Crew", qui se situe dans la partie du Virage Auteuil où les LPA étaient installés depuis de nombreuses années. Reste à savoir si l'harmonie sera de mise entre les différents groupes, alors que le base se sentirait à l'écart lors de certaines décisions d'un CUP dominé par la K-Soce Team, dont est notamment issu Romain Mabille.