Paul Rouget, Media365 : publié le lundi 20 février 2023 à 23h12
Avant la rencontre entre Toulouse et Marseille, une violente bagarre a éclaté entre supporters phocéens et militaires à Carcassonne !
Tous les voyants sont au vert sportivement pour l'OM qui, grâce à son succès 3-2 sur la pelouse de Toulouse dimanche soir, est toujours solide dauphin du PSG et enregistre un total de points historique après 24 journées de Ligue 1 (52). Mais c'est plus animé du côté des supporters. Si la banderole « On craint dégun », déployée devant la Tour Eiffel par des fans de l'OM de la société Nojyk à quelques jours du nouveau Classique face aux Parisiens, prête plutôt à sourire, la violente rixe ayant opposée à Carcassonne des supporters phocéens à des militaires, beaucoup moins.
60 militaires contre 80 fans marseillais
D'après le journal L'Indépendant, qui s'est procuré des images de cette impressionnante bagarre, elle a éclaté aux alentours de 15 heures sur la place Carnot de Carcassonne, où les fans olympiens ont fait halte avant de rejoindre Toulouse, dont ils n'avaient pas le droit de fréquenter le centre-ville dimanche avant ce match de la 24e journée de Ligue 1 classé à risques par la Division nationale de lutte contre le hooliganisme (DNLH) et la préfecture de Haute-Garonne. Toujours selon le quotidien local, une première altercation aurait eu lieu entre quatre paras du 3e RPIMa et des fans marseillais, avant que la situation ne se calme. Et certaines rumeurs assurent que les Marseillais auraient été provoqués avec des maillots du PSG...
Une nouvelle bagarre, impliquant une soixantaine de militaires et près de 80 fans olympiens, a ensuite éclaté vers 17 heures. Et c'est finalement la police qui a mis un terme à ces scènes indignes. Un jeune militaire aurait été légèrement blessé à la tête, mais personne n'a été interpellé et aucune plainte n'a été déposée. A noter que les supporters marseillais s'étaient déjà signalés négativement une semaine auparavant à Clermont, où ils avaient forcé les barrières du stade Gabriel-Montpied, entraînant un report du coup d'envoi de 45 minutes.