Paul Rouget, Media365 : publié le lundi 13 mars 2023 à 13h22
Après le match nul concédé par l'Olympique de Marseille face à Strasbourg (2-2), Igor Tudor a critiqué l'arbitrage de Jérémie Pignard, comme son homologue Frédéric Antonetti.
Ça se tend à l'OM. Alors que les supporters, particulièrement amers après l'élimination surprise contre Annecy en quarts de finale de la Coupe de France, n'ont pas manqué de manifester leur mécontentement dimanche à l'Orange Vélodrome, lors du match de clôture de la 27e journée de Ligue 1 face à Strasbourg, Igor Tudor, le bouillant entraîneur phocéen, était lui très en colère après cette rencontre qui s'est conclue par un match nul (2-2), alors que son équipe menait 2-0 à la 88e minute de jeu. Et c'est l'arbitrage de Jérémie Pignard qui a agacé le technicien croate, qui n'a visiblement pas digéré l'expulsion de Leonardo Balerdi à la demi-heure de jeu. Le défenseur argentin a écopé d'un carton rouge après avoir stoppé irrégulièrement Habib Diallo, qui filait vers le but marseillais.
Tudor : "Mon équipe a été gravement pénalisée"
"Je pense qu'aujourd'hui, l'élément important, c'est le carton rouge. L'arbitre s'est trompé et pour moi c'est un rouge inexistant. En tant qu'ancien joueur, je connais la différence entre un contact et une poussée. Là, il l'a juste touché et l'arbitre n'a pas su faire la différence", a-t-il ainsi déclaré avant de revenir également sur la prestation d'Eric Watellier, qui était l'arbitre de Rennes-OM une semaine plus tôt : "Lors du match précédent, il nous a manqué un penalty sur Sanchez. Mon équipe a été gravement pénalisée lors des deux derniers matchs." Il n'a en revanche pas évoqué ses choix, notamment celui de sortir tous ses joueurs offensifs ou presque en fin de match, une décision qu'a semblé contester Jonathan Clauss. Tudor n'est pas non plus revenu sur le penalty généreux accordé à Alexis Sanchez, et sur la faute à l'origine du coup franc Ruslan Malinovskyi sur le premier but signé Chancel Mbemba. Ce que n'a pas manqué de mentionner son homologue strasbourgeois. "On les a beaucoup contrariés et les fautes qui amènent le coup franc et le penalty, cela me laisse un goût amer...", a ainsi lâché Frédéric Antonetti.